Le chantier de la mosquée de Poitiers en Poitou-Charentes n’avance pas depuis 2010. Il manque entre 400 000 et 600 000 € pour terminer la future mosquée de la ville.
Un don de l’étranger pourrait permettre de financer cette somme importante. « J’ai toujours dit, depuis 2003, que je ne serai pas opposé sur le principe d’un don de l’étranger, à condition de savoir d’où vient cet argent et s’il est conditionné à quelque chose. Si c’est donné dans le désintérêt total et sans contrepartie, pourquoi pas ? », a indiqué Boubaker El Hadj Amor à La Nouvelle République.
« Il faut laisser les musulmans de France s’organiser eux-mêmes. Pour cela, on ne peut pas continuer à affilier les mosquées d’ici à des États étrangers. Cela nuit à la sérénité religieuse », a t-il ajouté.
Pourtant, cela se fait encore beaucoup. Dernièrement, le roi du Maroc Mohammed VI a pris part au financement de la mosquée de Blois, dans le Loir-et-Cher. Le monarque a remis lundi 28 mai, un chèque de 787 000 euros pour la finalisation du lieu de culte.
A Poitiers, on compte plutôt sur un financement « petit sou par petit sou ». La mosquée pourra, par ailleurs, compter sur l’aide de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui a déjà financé plus de 85 % des travaux de la mosquée mais qui, pour l’heure, est prise par d’autres dossiers de financement dans des villes plus importantes.
En attendant, les fidèles poitevins doivent se contenter d’une mosquée provisoire située rue de la Vincenderie, où « quand il y a vraiment beaucoup de monde le vendredi, on peut installer des tapis sur le parking ».
Lire aussi :
A Poitiers, la mosquée est la star d'un documentaire
Mosquée de Blois : le roi du Maroc signe un chèque de 787 000 euros
Mosquée de Marseille : le rapporteur public favorable au permis de construire
Un don de l’étranger pourrait permettre de financer cette somme importante. « J’ai toujours dit, depuis 2003, que je ne serai pas opposé sur le principe d’un don de l’étranger, à condition de savoir d’où vient cet argent et s’il est conditionné à quelque chose. Si c’est donné dans le désintérêt total et sans contrepartie, pourquoi pas ? », a indiqué Boubaker El Hadj Amor à La Nouvelle République.
« Il faut laisser les musulmans de France s’organiser eux-mêmes. Pour cela, on ne peut pas continuer à affilier les mosquées d’ici à des États étrangers. Cela nuit à la sérénité religieuse », a t-il ajouté.
Pourtant, cela se fait encore beaucoup. Dernièrement, le roi du Maroc Mohammed VI a pris part au financement de la mosquée de Blois, dans le Loir-et-Cher. Le monarque a remis lundi 28 mai, un chèque de 787 000 euros pour la finalisation du lieu de culte.
A Poitiers, on compte plutôt sur un financement « petit sou par petit sou ». La mosquée pourra, par ailleurs, compter sur l’aide de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui a déjà financé plus de 85 % des travaux de la mosquée mais qui, pour l’heure, est prise par d’autres dossiers de financement dans des villes plus importantes.
En attendant, les fidèles poitevins doivent se contenter d’une mosquée provisoire située rue de la Vincenderie, où « quand il y a vraiment beaucoup de monde le vendredi, on peut installer des tapis sur le parking ».
Lire aussi :
A Poitiers, la mosquée est la star d'un documentaire
Mosquée de Blois : le roi du Maroc signe un chèque de 787 000 euros
Mosquée de Marseille : le rapporteur public favorable au permis de construire