La mosquée rue Lobin est bien trop petite depuis longtemps. Samedi 29 novembre, la Communauté islamique d’Indre et Loire (CIIL), va procéder à la pose de la première pierre du futur grand complexe cultuel de la ville de Tours. Et pour marquer cet évènement, Salah Merabti, président de la CIIL, compte sur la présence de plusieurs personnalités institutionnelles et religieuses. Parmi ceux qui ont déjà répondu à l’invitation, Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris qui a grandement contribué à la réalisation de ce projet en achetant le terrain en janvier 2005. Elle est également propriétaire des locaux actuels en centre ville. Le ministre algérien du Culte, Bouabdallah Ghlamallah, fera un crochet par Tours pour assister à la cérémonie avant de s’envoler pour l’Arabie Saoudite. Un geste qui touche Salah Merabti, d’autant que le ministère algérien à contribué à hauteur de 490 000€. Le président de la CIIL devrait compter parmi ses invités le Préfet d’Indre-et-Loire, le maire, l’Archevêque de Tours, Bernard Nicolas Aubertin, un représentant de l’Eglise Réformée, « et plusieurs autres personnalités religieuses qui se sont manifestées spontanément ». La communauté juive sera absente, pour raison de Shabbat, mais Salah Merabti ne manque pas de rappeler leur soutien au projet, puisqu’un chèque de 500€ a été versé à la collecte.
« A ce jour, nous avons pu réunir un quart de la somme » précise le président de la CIIL. Le coût de la future grande mosquée de Tours est estimé à 5 millions d’euros. « Nous avons de quoi payer l’architecte, le bureau d’étude et le reste va servir à lancer les travaux » ajoute-t-il. Les premiers coups de pelle sont prévus avant la fin de l’année espère-t-il, pour une livraison programmée dans 26 mois.
Mais Salah Merabti se veut pragmatique : « Nous allons procéder par étape, nous allons construire le lieu de culte d’abord ». A terme, la grande mosquée de Tours devrait pouvoir accueillir 2200 fidèles sur une surface globale de 3000m2 contre un millier dans un peu moins de 700m2 actuellement : « Il nous arrive de refuser du monde et les fidèles sont confrontés à des problèmes de parking en centre ville, ils paient des contraventions à n’en plus finir !». En fonction des évènements, l’affluence provoque aussi différentes tensions avec le voisinage que Salah Merabti s’échine à régler. Une centaine de places de parking seront ainsi disponibles sur le nouveau site localisé au sud de Tours, dans la zone industrielle du Menneton. D’ailleurs, une ligne de tramway et le prolongement de la ligne n°4 relieront le site qui devrait être modifié puisque plusieurs constructions devraient sortir de terre.
« Si on m’avait proposé un terrain en centre ville, j’aurais pris ! » s’exclame Salah Merabti pour répondre aux critiques sur la qualité du site à la fois excentré et mitoyen d’une usine de dépôt et de récupération. « On a demandé de nous proposer d’autres terrains, mais Tours est une ville qui coûte cher…Les gens qui critiquent ne font rien généralement » tranche-t-il. « Nous sommes une communauté qui s’installe et il est de notre devoir de ne pas laisser de désert à nos enfants ! » insiste le président de la CIIL.
Quand à l’avenir de l’actuelle mosquée, Salah Merabti imagine bien en faire une maison de retraite « la communauté est vieillissante et vit dans la précarité ». Ce « patrimoine », dit-il pourra être conservé si les moyens le permettent. Il faut déjà réunir les sommes manquantes à l’édification de la grande mosquée, et Salah Merabti compte sur les dons des musulmans de Tours et de ses environs. Mais il attend que l’appel soit plus largement entendu. Quant aux grands comptes, il s’en charge personnellement. Si les ambassadeurs des états arabes ont été invités, ils n’ont pas encore répondu. Peut-être que l’Algérie signera un autre chèque, espère-t-il.
« A ce jour, nous avons pu réunir un quart de la somme » précise le président de la CIIL. Le coût de la future grande mosquée de Tours est estimé à 5 millions d’euros. « Nous avons de quoi payer l’architecte, le bureau d’étude et le reste va servir à lancer les travaux » ajoute-t-il. Les premiers coups de pelle sont prévus avant la fin de l’année espère-t-il, pour une livraison programmée dans 26 mois.
Mais Salah Merabti se veut pragmatique : « Nous allons procéder par étape, nous allons construire le lieu de culte d’abord ». A terme, la grande mosquée de Tours devrait pouvoir accueillir 2200 fidèles sur une surface globale de 3000m2 contre un millier dans un peu moins de 700m2 actuellement : « Il nous arrive de refuser du monde et les fidèles sont confrontés à des problèmes de parking en centre ville, ils paient des contraventions à n’en plus finir !». En fonction des évènements, l’affluence provoque aussi différentes tensions avec le voisinage que Salah Merabti s’échine à régler. Une centaine de places de parking seront ainsi disponibles sur le nouveau site localisé au sud de Tours, dans la zone industrielle du Menneton. D’ailleurs, une ligne de tramway et le prolongement de la ligne n°4 relieront le site qui devrait être modifié puisque plusieurs constructions devraient sortir de terre.
« Si on m’avait proposé un terrain en centre ville, j’aurais pris ! » s’exclame Salah Merabti pour répondre aux critiques sur la qualité du site à la fois excentré et mitoyen d’une usine de dépôt et de récupération. « On a demandé de nous proposer d’autres terrains, mais Tours est une ville qui coûte cher…Les gens qui critiquent ne font rien généralement » tranche-t-il. « Nous sommes une communauté qui s’installe et il est de notre devoir de ne pas laisser de désert à nos enfants ! » insiste le président de la CIIL.
Quand à l’avenir de l’actuelle mosquée, Salah Merabti imagine bien en faire une maison de retraite « la communauté est vieillissante et vit dans la précarité ». Ce « patrimoine », dit-il pourra être conservé si les moyens le permettent. Il faut déjà réunir les sommes manquantes à l’édification de la grande mosquée, et Salah Merabti compte sur les dons des musulmans de Tours et de ses environs. Mais il attend que l’appel soit plus largement entendu. Quant aux grands comptes, il s’en charge personnellement. Si les ambassadeurs des états arabes ont été invités, ils n’ont pas encore répondu. Peut-être que l’Algérie signera un autre chèque, espère-t-il.