Les attentats de Paris ont éclipsé le nouvel événement culturel à l'affiche à l'Institut du monde arabe (IMA) mais il a son importance. Avec la Maison européenne de la photographie MEP, l'IMA a lancé la biennale des photographes du monde arabe contemporain mercredi 11 novembre et invite le public de découvrir, jusqu’au 17 janvier 2016, une cinquantaine d’artistes dont les œuvres seront déployées géographiquement entre la MEP et l’IMA.
Ces deux institutions proches mais séparées par la Seine ont choisi six autres lieux parisiens comme parcours d’exposition : la Cité internationale des Arts, la mairie du 4e arrondissement de Paris, les galeries Binôme, Basia Embiricos, Photo 12 et Graine de Photographe.
Selon le commissaire d'exposition Gabriel Bauret, l’objectif de la biennale est « de porter un éclairage sur les photographes contemporains qui opèrent dans le monde arabe. Beaucoup de pays occupent à divers titres aujourd’hui le devant de la scène et participent à l’écriture de l’Histoire, mais on connaît de façon encore inégale leurs artistes. Certains sont mal identifiés ou demeurent même totalement dans l’ombre ».
Impossible d’éluder la triste actualité qui touche au monde arabe. Cependant, la programmation repose avant tout sur l’approche artistique qui, selon le commissaire d’exposition, « implique un certain recul ainsi que du temps donné à la réflexion. Ce qui n’exclut pas pour autant les créateurs exprimant à travers leurs oeuvres un point de vue sur l’univers politique, idéologique ou religieux qui les entoure ».
Ces deux institutions proches mais séparées par la Seine ont choisi six autres lieux parisiens comme parcours d’exposition : la Cité internationale des Arts, la mairie du 4e arrondissement de Paris, les galeries Binôme, Basia Embiricos, Photo 12 et Graine de Photographe.
Selon le commissaire d'exposition Gabriel Bauret, l’objectif de la biennale est « de porter un éclairage sur les photographes contemporains qui opèrent dans le monde arabe. Beaucoup de pays occupent à divers titres aujourd’hui le devant de la scène et participent à l’écriture de l’Histoire, mais on connaît de façon encore inégale leurs artistes. Certains sont mal identifiés ou demeurent même totalement dans l’ombre ».
Impossible d’éluder la triste actualité qui touche au monde arabe. Cependant, la programmation repose avant tout sur l’approche artistique qui, selon le commissaire d’exposition, « implique un certain recul ainsi que du temps donné à la réflexion. Ce qui n’exclut pas pour autant les créateurs exprimant à travers leurs oeuvres un point de vue sur l’univers politique, idéologique ou religieux qui les entoure ».
Parmi les photographes, on retrouve Mouna Saboni qui, à travers ses photos, aborde le fléau méconnu qu'est le harcèlement et les abus sexuels en Egypte, et Anne-Marie Filaire, qui s’intéresse à la jeunesse dans les Emirats Arabes Unis et a Gaza. Mehdi Medacci et Lazare Djeddaoui nous livrent un regard différent sur la Syrie, sans oublier l'Egyptienne Wafaa Samir dont les photographies illustrent des moments de vie spontanés et pris sur le vif, durant cette belle période spirituelle qu'est le Ramadan.
Cette première biennale est aussi l'occasion de dénicher de nouveaux talents grâce à un concours organisé par l'association Graine de photographe. qui invite les photographes amateurs à s’exprimer autour du thème « Mille et une Oasis » : les épiceries de nuit tenues pour la plupart à Paris par des personnels liés au monde arabe, les lieux apparaissent alors comme autant d’oasis de lumière.
Enfin, les visiteurs auront la possibilité de participer à des cours de photos le samedi soir, durant toute la période de la biennale, de 18h30 à 23h30. Les participants pourront, s’ils le souhaitent, proposer une photo qui, après sélection, s’ajoutera à l’exposition « Mille et une Oasis » dans la galerie.
Cette première biennale est aussi l'occasion de dénicher de nouveaux talents grâce à un concours organisé par l'association Graine de photographe. qui invite les photographes amateurs à s’exprimer autour du thème « Mille et une Oasis » : les épiceries de nuit tenues pour la plupart à Paris par des personnels liés au monde arabe, les lieux apparaissent alors comme autant d’oasis de lumière.
Enfin, les visiteurs auront la possibilité de participer à des cours de photos le samedi soir, durant toute la période de la biennale, de 18h30 à 23h30. Les participants pourront, s’ils le souhaitent, proposer une photo qui, après sélection, s’ajoutera à l’exposition « Mille et une Oasis » dans la galerie.
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