A la rencontre de Nassimah Dinhart
Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), est un invité de marque au centenaire de la mosquée Noor-E-islam. Du mercredi 9 au dimanche 13 novembre, le président du CFCM marquera de sa présence les festivités d’ouverture du centenaire. Déjà s’est tenu le vernissage d’une exposition de photos le 7 novembre 2005 sur le thème de « La vie et le rôle de la mosquée dans la cité » où le public a pu découvrir une partie de l’œuvre du photographe réunionnais Ibrahim Mulin.
Durant ce premier séjour qu’il effectue dans l’île, Dalil Boubakeur visitera la Medersa, l’unique école musulmane de France, à bénéficier d’un contrat d’association avec l’Etat. Il s’entretiendra avec des responsables d’associations musulmanes locales ainsi qu’avec les responsables des autres cultes. La rencontre d’élus locaux est au programme. Mercredi après-midi, le président du CFCM rencontrera notamment Nassimah Dindar, première musulmane à présider un Conseil général en France.
Durant ce premier séjour qu’il effectue dans l’île, Dalil Boubakeur visitera la Medersa, l’unique école musulmane de France, à bénéficier d’un contrat d’association avec l’Etat. Il s’entretiendra avec des responsables d’associations musulmanes locales ainsi qu’avec les responsables des autres cultes. La rencontre d’élus locaux est au programme. Mercredi après-midi, le président du CFCM rencontrera notamment Nassimah Dindar, première musulmane à présider un Conseil général en France.
Une mosquée à l’indienne
La mosquée Noor-E-Islam fut inaugurée le 28 novembre 1905, 21 ans avant la Grande Mosquée de Paris. Elle voit le jour grâce à l’initiative citoyenne de commerçants musulmans originaires de la région de Gujarat en Inde établis sur l’île. 115 d’entre eux s’organisent pour acquérir un immeuble qui servira de lieu de culte informel pendant une dizaine d’années. Ils obtiennent l’autorisation officielle d’y construire une mosquée en janvier 1898.
Il faudra sept ans pour bâtir un premier édifice de petite taille qui sera agrandi en 1960 avant d’être gravement détruit par un incendie en 1974. Des travaux de reconstruction seront entrepris et prendront fin cinq ans plus tard.
Dominé par minaret de 32 mètres, la mosquée Noor-E-islam est située en zone commerçante de Saint-Denis. Sa salle de prière principale est remarquable par la couleur lumineuse des murs d’un style sobre et pur qui rappelle les mosquées de l’Inde. Elle est directement accessible à partir d’une cour où coulent deux fontaines destinées aux ablutions rituelles. Les jours d’affluence, une autre salle de prière est disponible au niveau inférieur. On y accède en longeant un couloir bordé de sanitaires et de salles d’ablutions après avoir traversé une petite cour où donnent les bureaux de l’Association islamique sounna Djamatte (AISD). Une troisième salle de prière, réservée aux femmes, se trouve au premier étage de la mosquée.
Pour les responsables de l’AISD, il s’agit de profiter de l’occasion du centenaire pour mieux faire connaître la vie quotidienne des musulmans à l’ensemble de la population réunionnaise au-delà du folklore de fêtes traditionnelles. Conférences, dégustation, réunions spirituelles, portes ouvertes, initiation à la calligraphie et bien d’autres activités culturelles sont ainsi prévues. Selon le président de l'association, cette commémoration est ainsi placée « sous les signes du partage, de l’ouverture, de la découverte ainsi que le respect et la tolérance sur la terre d’accueil de nos ancêtres : l’île de la Réunion qui porte si bien son nom ».
Il faudra sept ans pour bâtir un premier édifice de petite taille qui sera agrandi en 1960 avant d’être gravement détruit par un incendie en 1974. Des travaux de reconstruction seront entrepris et prendront fin cinq ans plus tard.
Dominé par minaret de 32 mètres, la mosquée Noor-E-islam est située en zone commerçante de Saint-Denis. Sa salle de prière principale est remarquable par la couleur lumineuse des murs d’un style sobre et pur qui rappelle les mosquées de l’Inde. Elle est directement accessible à partir d’une cour où coulent deux fontaines destinées aux ablutions rituelles. Les jours d’affluence, une autre salle de prière est disponible au niveau inférieur. On y accède en longeant un couloir bordé de sanitaires et de salles d’ablutions après avoir traversé une petite cour où donnent les bureaux de l’Association islamique sounna Djamatte (AISD). Une troisième salle de prière, réservée aux femmes, se trouve au premier étage de la mosquée.
Pour les responsables de l’AISD, il s’agit de profiter de l’occasion du centenaire pour mieux faire connaître la vie quotidienne des musulmans à l’ensemble de la population réunionnaise au-delà du folklore de fêtes traditionnelles. Conférences, dégustation, réunions spirituelles, portes ouvertes, initiation à la calligraphie et bien d’autres activités culturelles sont ainsi prévues. Selon le président de l'association, cette commémoration est ainsi placée « sous les signes du partage, de l’ouverture, de la découverte ainsi que le respect et la tolérance sur la terre d’accueil de nos ancêtres : l’île de la Réunion qui porte si bien son nom ».