Nous, membres fondateurs du CFCM, auxquels s’est jointe la fédération du Milli Gorus, déclarons que la réforme du CFCM est une nécessité reconnue par tous.
A cet effet, nous regrettons que toutes les institutions qui ont vocation à représenter les musulmans de France n’aient pas été associées à cette démarche de renouveau de l’institution représentative du culte musulman. Un tél élan était pourtant nécessaire pour garantir une meilleure représentation de tous les musulmans.
A ce regret, déjà exprimé, s’y ajoute un autre bien plus consternant : la majorité des organisations musulmanes représentatives a été informée par voie de presse de ce qu’un projet de réforme du CFCM avait été discuté et finalisé sous l’égide du ministère de l’Intérieur par deux organisations : la Grande Mosquée de Paris et le Rassemblement des Musulmans de France.
Cette manœuvre est totalement surprenante et regrettable, car elle s’est faite en dépit de la transparence, de la démocratie et de l’indépendance qui doivent conduire à une véritable réforme du CFCM :
- Transparence : éviter que la réforme du CFCM soit discutée de manière informelle, opaque et officieuse.
- Démocratie : impliquer, dans le cadre des discussions, outre l’ensemble des fondateurs; les autres expressions de l’islam de France. Il s’agit là d’un gage nécessaire, pour l’adhésion de la communauté musulmane à une véritable représentation optimale.
- Indépendance : éviter que le CFCM soit un enjeu politique libéré de toutes les ingérences qui viennent en violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes.
Ces trois exigences sont indispensables pour réussir la réforme du CFCM.
Huit ans après sa mise en place, nous constatons que le CFCM n’a pas su convaincre tous ceux qu’il avait vocation à représenter, ni mettre en place les moyens pour défendre l’intérêt de l’islam et préserver la dignité des musulmans de France.
C’est pourquoi les signataires de la présente appellent solennellement toutes les composantes du CFCM et les autres sensibilités de l’islam de France à s’organiser pour mieux défendre la dignité des musulmans de France pour mieux s’opposer au climat islamophobe qui règne aujourd’hui dans ce pays.
Ils appellent à l’organisation urgente des Assises de l’islam de France, seule capable de favoriser une expression commune qui permettra d’apporter des réponses à une vraie représentation du culte musulman en France. A cette fin, les signataires œuvrent en coordination pour sauvegarder un CFCM crédible et indépendant.
Paris, le 11 mars 2012
Les Signataires : La Fédération du Milli Gorus, la Fédération Foi et Pratique, l'Union des Organisations Islamiques de France, la Fédération Nationale des Musulmans de France, la Grande Mosquée al-Islah de Marseille, la Grande Mosquée d’Evry-Courcouronnes, la Grande Mosquée de Lyon, Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM
A cet effet, nous regrettons que toutes les institutions qui ont vocation à représenter les musulmans de France n’aient pas été associées à cette démarche de renouveau de l’institution représentative du culte musulman. Un tél élan était pourtant nécessaire pour garantir une meilleure représentation de tous les musulmans.
A ce regret, déjà exprimé, s’y ajoute un autre bien plus consternant : la majorité des organisations musulmanes représentatives a été informée par voie de presse de ce qu’un projet de réforme du CFCM avait été discuté et finalisé sous l’égide du ministère de l’Intérieur par deux organisations : la Grande Mosquée de Paris et le Rassemblement des Musulmans de France.
Cette manœuvre est totalement surprenante et regrettable, car elle s’est faite en dépit de la transparence, de la démocratie et de l’indépendance qui doivent conduire à une véritable réforme du CFCM :
- Transparence : éviter que la réforme du CFCM soit discutée de manière informelle, opaque et officieuse.
- Démocratie : impliquer, dans le cadre des discussions, outre l’ensemble des fondateurs; les autres expressions de l’islam de France. Il s’agit là d’un gage nécessaire, pour l’adhésion de la communauté musulmane à une véritable représentation optimale.
- Indépendance : éviter que le CFCM soit un enjeu politique libéré de toutes les ingérences qui viennent en violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes.
Ces trois exigences sont indispensables pour réussir la réforme du CFCM.
Huit ans après sa mise en place, nous constatons que le CFCM n’a pas su convaincre tous ceux qu’il avait vocation à représenter, ni mettre en place les moyens pour défendre l’intérêt de l’islam et préserver la dignité des musulmans de France.
C’est pourquoi les signataires de la présente appellent solennellement toutes les composantes du CFCM et les autres sensibilités de l’islam de France à s’organiser pour mieux défendre la dignité des musulmans de France pour mieux s’opposer au climat islamophobe qui règne aujourd’hui dans ce pays.
Ils appellent à l’organisation urgente des Assises de l’islam de France, seule capable de favoriser une expression commune qui permettra d’apporter des réponses à une vraie représentation du culte musulman en France. A cette fin, les signataires œuvrent en coordination pour sauvegarder un CFCM crédible et indépendant.
Paris, le 11 mars 2012
Les Signataires : La Fédération du Milli Gorus, la Fédération Foi et Pratique, l'Union des Organisations Islamiques de France, la Fédération Nationale des Musulmans de France, la Grande Mosquée al-Islah de Marseille, la Grande Mosquée d’Evry-Courcouronnes, la Grande Mosquée de Lyon, Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM