Sur le vif
C’est la rentrée, la période pendant laquelle l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) organise des « journées d’études » à destination de ses cadres nationaux, régionaux et locaux.
Pour cette année, l’organisation consacre les journées des 8 et 9 septembre à la question des « implications sociales de la visibilité des pratiques religieuses », à Paris. Son objectif est d’aider ses cadres à « gérer » et à « harmoniser leurs pratiques ».
Ce thème a été choisi à l’issue des événements récents ayant mis en exergue les pratiques religieuses, au niveau tant national qu’international. L’on peut citer l’interdiction de la circoncision en Allemagne ou le port du niqab comme illustrations.
Dans [La Croix], le président de l’UOIF Ahmed Jaballah affirme que « la question des pratiques musulmanes et de leur visibilité mérite d’être étudiée ».
A l’occasion de ces « journées d’études », l’UOIF a sollicité l’intervention de spécialistes pour « comprendre les raisons des conflits liés aux pratiques religieuses en France » : notamment Pierre Tournemire, président du Comité national laïcité de la Ligue de l’enseignement, et Dounia Bouzar, auteure de nombreux ouvrages sur la place de l'islam en France et du Guide pratique de la laïcité.
Par ailleurs, d’autres questions seront également discutées, notamment ce qui concerne le statut des imams, leur rôle, leurs relations hiérarchiques au sein des associations cultuelles. « L’imam, doit-il seulement animer la prière ou est-il chargé de toutes les activités liées au culte et à l’enseignement, voire avoir un rôle social de médiation ? », interroge le président de l’UOIF, en guise d'introduction de ces deux journées de formation interne.
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