194 : c’est le nouveau bilan du nombre de victimes du drame de Lampedusa, qui s’est noué jeudi 3 octobre lorsqu’une embarcation de fortune transportant autour de 500 migrants érythréens et somaliens en direction de l’Italie s’est retournée. Les opérations de recherche de corps, interrompues vendredi à cause d’une mer agitée, ont repris dimanche. Ce sont 83 corps, qui ont alors été retrouvés portant le nombre de morts à 194.
La ministre italienne de l’Intégration, Cécile Kyenge, première ministre noire du pays, a rendu visite aux plongeurs dans la journée. Elle a lancé un appel pour qu'il n'y ait « plus jamais de telles tragédies », demandant que l'accent soit mis sur la « prévention ». La ministre a martelé son souhait de voir modifier une loi italienne qui considère comme des « suspects » tous les immigrants clandestins. « Quelqu'un qui fuit la guerre, un conflit ne peut pas se retrouver dans cette situation, nous avons des normes sur le droit d'asile et la Constitution » qui devraient les protéger, a argué celle qui plaide pour que la nationalité italienne soit accessible à tous ceux qui sont nés dans le pays même si leurs parents sont étrangers.
Par ailleurs, Mme Kyenge a vivement remercié les habitants de l’île de Lampedusa, porte d’entrée des migrants en Europe, qui n’en est pas à son premier drame. Cette nouvelle tragédie remet en question la politique européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine. « La Méditerranée ne peut pas rester un immense cimetière à ciel ouvert », a réagi Laurent Fabius, dimanche. Le ministre français des Affaires étrangères souhaite l’instauration d’un « meilleur contrôle » aux frontières et demande à être « extrêmement dur » avec les passeurs, qui organisent le voyage de ces migrants moyennant de grosses sommes d'argent.
Les premiers témoignages des rescapés de ce nouveau drame ont rapporté que le capitaine du bateau a enflammé une chemisette pour attirer l'attention des garde-côtes italiens. Cela aurait alors fait peur aux passagers, qui se seraient précipités de l'autre côté du bateau, le faisant chavirer. Les 155 survivants devraient être accueillis à Rome.
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Immigration : plus de 130 morts à Lampedusa
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Par ailleurs, Mme Kyenge a vivement remercié les habitants de l’île de Lampedusa, porte d’entrée des migrants en Europe, qui n’en est pas à son premier drame. Cette nouvelle tragédie remet en question la politique européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine. « La Méditerranée ne peut pas rester un immense cimetière à ciel ouvert », a réagi Laurent Fabius, dimanche. Le ministre français des Affaires étrangères souhaite l’instauration d’un « meilleur contrôle » aux frontières et demande à être « extrêmement dur » avec les passeurs, qui organisent le voyage de ces migrants moyennant de grosses sommes d'argent.
Les premiers témoignages des rescapés de ce nouveau drame ont rapporté que le capitaine du bateau a enflammé une chemisette pour attirer l'attention des garde-côtes italiens. Cela aurait alors fait peur aux passagers, qui se seraient précipités de l'autre côté du bateau, le faisant chavirer. Les 155 survivants devraient être accueillis à Rome.
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