L’élan impulsé par les révolutions tunisienne et égyptienne l’a montré : la jeunesse arabe est unie par une même volonté de mettre fin à l’hypocrisie et la tyrannie des régimes hérités d’une indépendance qui n’a jamais été effective. Le colonialisme occidental, dont le régime sioniste est la manifestation la plus brutale, a continué à déterminer nos destins.
De façon évidente, comme en Tunisie et en Egypte, où la classe dirigeante s’enrichissait en collaborant contre les intérêts de l’essentiel du peuple. De façon plus pernicieuse, comme c’est notamment le cas en Syrie, où le régime a joué d’une posture nationaliste pour faire avaler son incurie brutale.
Malgré les défis importants qui se posent, l’espoir suscité par les mobilisations populaires continue de nous porter et renforce nos aspirations à la dignité et à la libération.
Que les dirigeants cèdent à l’impératif du changement, ou qu’ils tombent. Rien ne justifie de mentir à son peuple, de voler son pays, de réprimer les opposants. Nous soutenons sans réserve l’aspiration du peuple syrien à exercer pleinement sa souveraineté.
En ce sens, nous nous opposons catégoriquement à toutes les ingérences étrangères, aux dérives sectaires et à la gestion militaire de l’affrontement politique. Cela s’applique d’abord au régime, mais n’exempte pas l’opposition.
Il nous importe que ces révolutions ne s’enferment pas dans les frontières nationales héritées du découpage colonial. Nous ne sommes pas résignés à accepter la division, la domination coloniale et la tyrannie. L’unité, l’indépendance et la dignité sont les piliers fondamentaux de notre engagement politique.
Nous sommes nécessairement face à des contradictions, et même des tensions. Nous les assumons. Il nous incombe aujourd’hui de montrer clairement, dans notre action, qu’il y a effectivement une continuité évidente entre les soulèvements en cours et la fin de l’ère de la défaite et du renoncement. Il y a une continuité entre les luttes des peuples des pays arabes pour leur libération. On ne saurait opposer les intérêts des uns à ceux des autres. Dès lors que nous regardons nos destins comme nécessairement liés, nous sommes investis d’une nouvelle responsabilité et d’une nouvelle ambition. L’enjeu est nécessairement plus complexe. Mais il donne infiniment plus de sens au martyr de nos frères et sœurs.
En France, nous participerons à la libération de nos peuples. Du cœur de la métropole coloniale, nous entendons dévoiler et combattre les ingérences illégitimes d’un pays allié d’Israël, membre du commandement de l’OTAN. Une France qui soutient activement les pires dictatures pour maintenir ses privilèges exorbitants. Une France qui participe de l’oppression des nôtres, dans le monde arabe comme dans le reste du Tiers-Monde. Mais aussi, et surtout, une France qui nous écrase aujourd’hui de son racisme infâme. L’administration, la police, les médias, les discours politiques et ceux des badauds, nous traitent comme une menace. Il est vrai que nous sommes là pour changer les choses. Mais notre seule boussole est la justice et l’exigence de respect. Et, avec tous ceux qui partagent notre engagement, nous entendons faire de notre nombre une force déterminante.
Nous avons pour conviction que nos luttes ne doivent en former qu’une, des camps de réfugiés palestiniens aux campagnes de Tunisie, des bidonvilles du Caire aux banlieues parisiennes, de Manama à Rabat et de Deraa à Sana.
De façon évidente, comme en Tunisie et en Egypte, où la classe dirigeante s’enrichissait en collaborant contre les intérêts de l’essentiel du peuple. De façon plus pernicieuse, comme c’est notamment le cas en Syrie, où le régime a joué d’une posture nationaliste pour faire avaler son incurie brutale.
Malgré les défis importants qui se posent, l’espoir suscité par les mobilisations populaires continue de nous porter et renforce nos aspirations à la dignité et à la libération.
Que les dirigeants cèdent à l’impératif du changement, ou qu’ils tombent. Rien ne justifie de mentir à son peuple, de voler son pays, de réprimer les opposants. Nous soutenons sans réserve l’aspiration du peuple syrien à exercer pleinement sa souveraineté.
En ce sens, nous nous opposons catégoriquement à toutes les ingérences étrangères, aux dérives sectaires et à la gestion militaire de l’affrontement politique. Cela s’applique d’abord au régime, mais n’exempte pas l’opposition.
Il nous importe que ces révolutions ne s’enferment pas dans les frontières nationales héritées du découpage colonial. Nous ne sommes pas résignés à accepter la division, la domination coloniale et la tyrannie. L’unité, l’indépendance et la dignité sont les piliers fondamentaux de notre engagement politique.
Nous sommes nécessairement face à des contradictions, et même des tensions. Nous les assumons. Il nous incombe aujourd’hui de montrer clairement, dans notre action, qu’il y a effectivement une continuité évidente entre les soulèvements en cours et la fin de l’ère de la défaite et du renoncement. Il y a une continuité entre les luttes des peuples des pays arabes pour leur libération. On ne saurait opposer les intérêts des uns à ceux des autres. Dès lors que nous regardons nos destins comme nécessairement liés, nous sommes investis d’une nouvelle responsabilité et d’une nouvelle ambition. L’enjeu est nécessairement plus complexe. Mais il donne infiniment plus de sens au martyr de nos frères et sœurs.
En France, nous participerons à la libération de nos peuples. Du cœur de la métropole coloniale, nous entendons dévoiler et combattre les ingérences illégitimes d’un pays allié d’Israël, membre du commandement de l’OTAN. Une France qui soutient activement les pires dictatures pour maintenir ses privilèges exorbitants. Une France qui participe de l’oppression des nôtres, dans le monde arabe comme dans le reste du Tiers-Monde. Mais aussi, et surtout, une France qui nous écrase aujourd’hui de son racisme infâme. L’administration, la police, les médias, les discours politiques et ceux des badauds, nous traitent comme une menace. Il est vrai que nous sommes là pour changer les choses. Mais notre seule boussole est la justice et l’exigence de respect. Et, avec tous ceux qui partagent notre engagement, nous entendons faire de notre nombre une force déterminante.
Nous avons pour conviction que nos luttes ne doivent en former qu’une, des camps de réfugiés palestiniens aux campagnes de Tunisie, des bidonvilles du Caire aux banlieues parisiennes, de Manama à Rabat et de Deraa à Sana.
Pour cela nous participerons à la marche du 8 mai, aux côtés de nos frères, sœurs et camarades.
Signataires : GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine), PYM (Mouvement de la Jeunesse Palestinienne), AMF (Association des Marocains en France), UNIT (Union pour la Tunisie), Souria Houria…
Lire aussi :
Premier tour, deuxième tour... Le 8 mai, c’est notre tour !
Signataires : GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine), PYM (Mouvement de la Jeunesse Palestinienne), AMF (Association des Marocains en France), UNIT (Union pour la Tunisie), Souria Houria…
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