La liberté d'expression a des limites et le Brésil le fait savoir. Un tribunal de Sao Paulo, ville qui abrite une forte communauté musulmane, a ordonné, mardi 25 septembre, le retrait de la vidéo islamophobe « L'innocence des musulmans » et a donné 10 jours au site de partage YouTube, appartenant à Google, pour se conformer à cette décision « sous peine d'une amende de 10.000 reales (environ 4.950 dollars) par jour ».
Le jugement a été rendu quelques heures après que la présidente du Brésil Dilma Rousseff a dénoncé devant l'Assemblée générale de l'ONU l'islamophobie des puissances occidentales.
Le procès fait suite à une plainte déposée par l'Union islamique nationale, une organisation composée de Brésiliens de confession musulmane, contre YouTube et Google pour avoir mis en ligne un film qu'elle juge insultant. La procédure a fini par porter ses fruits en peu de temps.
Le juge Gilson Delgado Miranda a expliqué dans sa décision que cette affaire mettait en balance la liberté d'expression et la nécessité de protéger des individus ou des groupes d'individus contre des actes de discrimination religieuse. Il a aussi estimé que l'interdiction de cette vidéo n'allait pas à l'encontre de la liberté de pensée ou d'expression.
De nombreux pays comme l'Egypte, l'Arabie saoudite, l'Inde, la Malaisie ou l'Indonésie, ont déjà interdit l'accès au film via internet ou obtenu de Google qu'il supprime les liens permettant de voir « L’innocence des musulmans ». Le gouvernement turc va également suivre en supprimant les liens menant vers la vidéo « à cause du malaise provoqué dans notre pays et dans le monde par le film qui insulte l'islam et les musulmans et qui contient des éléments provocants », selon le ministère de la Communication.
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De nombreux pays comme l'Egypte, l'Arabie saoudite, l'Inde, la Malaisie ou l'Indonésie, ont déjà interdit l'accès au film via internet ou obtenu de Google qu'il supprime les liens permettant de voir « L’innocence des musulmans ». Le gouvernement turc va également suivre en supprimant les liens menant vers la vidéo « à cause du malaise provoqué dans notre pays et dans le monde par le film qui insulte l'islam et les musulmans et qui contient des éléments provocants », selon le ministère de la Communication.
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