Jeudi, le Canada a officiellement demandé à l'administration américaine de retirer le nom de Maher Arar, ce Canadien d'origine syrienne soupçonné à tort d'être un extrémiste musulman, de toute liste qui pourrait l'empêcher de prendre l'avion aux Etats-Unis.
Ce développement survient après que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a admis publiquement mercredi que les autorités américaines ont mal géré l'affaire Arar.
Malgré cela, et malgré le fait qu'une enquête canadienne a complètement exonéré M. Arar, Mme Rice a laissé entendre que son nom demeurera sur les listes de sécurité américaines.
Une lettre a été transmise jeudi au secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, demandant que le nom de M. Arar soit radié de toutes les listes compilées par les autorités américaines des personnes interdites de vol, a indiqué le ministre canadien de la Sécurité publique, Stockwell Day.
Maher Arar, un citoyen canadien, a été interpellé à New York en 2002 et extradé vers la Syrie, où il a été emprisonné et torturé parce qu'on le soupçonnait d'activités terroristes.
Ce développement survient après que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a admis publiquement mercredi que les autorités américaines ont mal géré l'affaire Arar.
Malgré cela, et malgré le fait qu'une enquête canadienne a complètement exonéré M. Arar, Mme Rice a laissé entendre que son nom demeurera sur les listes de sécurité américaines.
Une lettre a été transmise jeudi au secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, demandant que le nom de M. Arar soit radié de toutes les listes compilées par les autorités américaines des personnes interdites de vol, a indiqué le ministre canadien de la Sécurité publique, Stockwell Day.
Maher Arar, un citoyen canadien, a été interpellé à New York en 2002 et extradé vers la Syrie, où il a été emprisonné et torturé parce qu'on le soupçonnait d'activités terroristes.