« Respectable, mais contestable ». Voilà comment le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a qualifié l'avis rendu par le Conseil d'Etat, mercredi 12 mai. Ce dernier a estimé qu'une loi d'interdiction absolue et générale du voile intégral n'aurait « aucun fondement juridique incontestable ».
C'est la deuxième fois que les Sages de cette institution rendent de telles conclusions. Malgré les risques juridiques que comporte l'interdiction totale, l'UMP maintient le cap. « Il existe dans notre pays des interdictions générales et absolues : par exemple, on n'a pas le droit de se balader tout nu dans la rue sinon on est sanctionné », a déclaré le maire de Meaux, vendredi 14 mai. « Le principe de toute loi dans tous les domaines, c'est qu'elle peut être censurée par le Conseil constitutionnel », a-t-il ajouté.
Du côté de Matignon, l'avis du Conseil d'Etat, qui n'est que consultatif, « n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet ». « Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», a fait savoir François Fillon.
La résolution parlementaire du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme « contraire aux valeurs de la République » a été adoptée à l'unanimité mardi 11 mai, bien que les socialistes ne soient toujours pas favorables à une interdiction générale. Le projet de loi sera quand même présenté en conseil des ministres, le 19 mai. Il devrait ensuite être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs.
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Voile intégral : l'UMP se moque des Sages
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Du côté de Matignon, l'avis du Conseil d'Etat, qui n'est que consultatif, « n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet ». « Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», a fait savoir François Fillon.
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