Le Haut Conseil Islamique du Mali a apporté son soutien à l’intervention française au Mali, mercredi 23 janvier. Alors que des voix se font entendre pour dénoncer une intervention impérialiste, Mahmoud Dicko, imam et président du Haut Conseil Islamique, a tenu à montrer qu’il approuvait l’opération Serval menée par les militaires français contre les insurgés qui contrôlent toujours une bonne partie du nord du Mali.
M. Dicko est loin de partager l’avis de certaines personnalités des pays africains voisins qui estiment que l’intervention militaire française est une agression contre les musulmans. « C’est le contraire. C’est la France qui a volé au secours d’un peuple en détresse, qui a été abandonné par tous ces pays musulmans. Et nous parler aujourd’hui de croisade ou je ne sais quoi, c’est vraiment quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, en tant que responsables musulmans du Mali », a-t-il ainsi déclaré.
Face aux critiques sur l'intervention française, « nous sommes obligés, d’analyser très sérieusement la chose, et pour savoir si certains pays ne sont pas derrière. Mais je pense à des pays comme le Qatar, parce que la personnalité la plus influente du monde musulman qui a eu à dénoncer cette intervention se trouve aujourd’hui au Qatar », a-t-il ajouté.
Référence est ainsi faite à l'Union internationale des savants musulmans, présidée par le cheikh Yusuf Al-Qaradawi, qui a critiqué l'entrée de la France au Mali et a appelé à trouver une solution pacifique dans cette crise. Le président égyptien Mohamed Morsi a également vivement dénoncé l'intervention française dans le pays africain, estimant qu'il est « de nature à alimenter le conflit dans la région ».
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Face aux critiques sur l'intervention française, « nous sommes obligés, d’analyser très sérieusement la chose, et pour savoir si certains pays ne sont pas derrière. Mais je pense à des pays comme le Qatar, parce que la personnalité la plus influente du monde musulman qui a eu à dénoncer cette intervention se trouve aujourd’hui au Qatar », a-t-il ajouté.
Référence est ainsi faite à l'Union internationale des savants musulmans, présidée par le cheikh Yusuf Al-Qaradawi, qui a critiqué l'entrée de la France au Mali et a appelé à trouver une solution pacifique dans cette crise. Le président égyptien Mohamed Morsi a également vivement dénoncé l'intervention française dans le pays africain, estimant qu'il est « de nature à alimenter le conflit dans la région ».
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