Le Haut Conseil à l’Intégration (HCI) dénonce le désengagement financier de l’Etat. D’après un rapport remis par le HCI au ministre de l’Intérieur, intitulé « Investir dans les associations pour réussir l’intégration », les aides de l’Etat à ces associations ont diminué de moitié en 10 ans. Le budget de 200 millions d’euros accordé en 2000 aux 6 000 associations a été divisé par deux en 2010 et ne concerne plus que 1 300 associations.
Le rapport relève toutefois une « professionnalisation globale du secteur », mais appelle à la vigilance face à de petites structures « communautaristes », desquelles il convient de distinguer les associations « communautaires qui s’inscrivent dans un cadre républicain ».
« Le seuil budgétaire critique » est atteint estime le HCI, bien que les collectivités locales tentent de compenser cette baisse des budgets d’Etat (15,3 millions d’euros en 2011 engagés par la Ville de Paris). Pour le HCI, l’étanchéité entre les politiques de la ville et l’intégration est une erreur qui affaiblit l’action de structures comme l’ACSE (Agence nationale pour la cohésion sociale). « Seule une politique d’intégration globale et de longue haleine, dotée de moyens substantiels et de structures adaptées », pourra donner des résultats sur le long terme, rappelle le HCI.
Créé en 1989, le HCI se veut une force de proposition sur les questions relatives à l’intégration des résidents étrangers. Il est notamment sollicité pour des propositions relatives à la laïcité.
Lire aussi :
Une Agence de l’intégration pour les immigrés…et les musulmans ?
Le Haut Conseil à l’Intégration contre la loi de 1905
Le rapport relève toutefois une « professionnalisation globale du secteur », mais appelle à la vigilance face à de petites structures « communautaristes », desquelles il convient de distinguer les associations « communautaires qui s’inscrivent dans un cadre républicain ».
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