Alima Boumediene-Thierry s’est vu refuser sa demande d’inscription au barreau des avocats du Val d’Oise par le Conseil de l’Ordre des avocats du Barreau de ce département malgré ses diplômes universitaires (Deug, Licences, Maîtrises, DEA et DESS, doctorat), sa formation de juriste et son expérience de 12 ans de parlementaire tant au Parlement Européen qu’au Sénat.
Le motif de ce refus est que l’intéressée « exerce un militantisme efficace dans le cadre des ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs… et au respect des principes essentiels de dignité et de modération. » Ce qui est reproché à Alima Boumedienne-Thierry, ce sont ses actions dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
Cette campagne internationale répond à la démission totale de la « communauté internationale » qui n’apporte aucune réponse concrète aux exigences des citoyens qui demandent l’application du droit international, et la reconnaissance des droits des Palestiniens face au blocage du processus de paix et à la poursuite de la colonisation par l’État d’Israël.
Le MRAP, solidaire d’Alima Boumediene Thierry s’indigne de ce refus d’inscription au barreau des avocats du Val d’Oise.
Il rappelle qu’Alima Boumediene Thierry a été relaxée par le TGI de Pontoise le 14 octobre 2010 alors qu’elle comparaissait en raison de ses actions dans le cadre de la campagne BDS. Le droit à la liberté d’exprimer ses opinions politiques doit être reconnu à tout citoyen, y compris aux avocats.
Le MRAP rappelle également la décision de la Cour d’Appel de Paris qui a confirmé que « le soutien au boycott pour des motifs politiques ne caractérise en aucun cas le délit de provocation à la discrimination, la haine ou la violence. » Ainsi, la Cour relève que « la critique pacifique de la politique d’un Etat, relevant du libre jeu de débat politique, se trouve, aux termes de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, au cœur même de la notion de société démocratique. »
Alima Boumediene-Thierry qui conteste ce rejet qu’elle qualifie d’illégal et discriminatoire a donc déposé un recours à la Cour d’Appel de Versailles qui devra statuer, en audience publique (le mercredi 14 novembre à 10 h) et dire si le fait d’être militant pour le respect des droits du peuple palestinien est contraire au respect des principes essentiels de la profession d’avocat.
Paris, 12 novembre 2012
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié des peuples (MRAP)
Le motif de ce refus est que l’intéressée « exerce un militantisme efficace dans le cadre des ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs… et au respect des principes essentiels de dignité et de modération. » Ce qui est reproché à Alima Boumedienne-Thierry, ce sont ses actions dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
Cette campagne internationale répond à la démission totale de la « communauté internationale » qui n’apporte aucune réponse concrète aux exigences des citoyens qui demandent l’application du droit international, et la reconnaissance des droits des Palestiniens face au blocage du processus de paix et à la poursuite de la colonisation par l’État d’Israël.
Le MRAP, solidaire d’Alima Boumediene Thierry s’indigne de ce refus d’inscription au barreau des avocats du Val d’Oise.
Il rappelle qu’Alima Boumediene Thierry a été relaxée par le TGI de Pontoise le 14 octobre 2010 alors qu’elle comparaissait en raison de ses actions dans le cadre de la campagne BDS. Le droit à la liberté d’exprimer ses opinions politiques doit être reconnu à tout citoyen, y compris aux avocats.
Le MRAP rappelle également la décision de la Cour d’Appel de Paris qui a confirmé que « le soutien au boycott pour des motifs politiques ne caractérise en aucun cas le délit de provocation à la discrimination, la haine ou la violence. » Ainsi, la Cour relève que « la critique pacifique de la politique d’un Etat, relevant du libre jeu de débat politique, se trouve, aux termes de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, au cœur même de la notion de société démocratique. »
Alima Boumediene-Thierry qui conteste ce rejet qu’elle qualifie d’illégal et discriminatoire a donc déposé un recours à la Cour d’Appel de Versailles qui devra statuer, en audience publique (le mercredi 14 novembre à 10 h) et dire si le fait d’être militant pour le respect des droits du peuple palestinien est contraire au respect des principes essentiels de la profession d’avocat.
Paris, 12 novembre 2012
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié des peuples (MRAP)