Sur le vif
Le site Jeuneafrique.com consacre un article à la montée du mouvement wahhabite dans la capitale malienne, Bamako.
Importé d’Arabie Saoudite avec laquelle le pays entretient des relations commerciales, le wahhabisme se développe fortement dans la population et les mosquées affiliées au wahhabisme se multiplient. L’imam de ces mosquées a souvent bénéficié d’une formation religieuse en Arabie Saoudite et cette dernière sponsorise tapis ou autre achats de Coran pour les fidèles.
Cette montée en puissance des partisans d’un islam très conservateur a déjà eu des conséquences violentes. Le 26 septembre dernier, une boîte de nuit du quartier de Kalaban Coura à Bamako a été incendiée par un groupe d’individus se réclamant de cette mouvance. Les actions du même type pourraient s’accroitre alors même qu’un décret du 27 mars 2005 interdit la présence de débit d’alcool à proximité des lieux de culte mais sans en préciser la distance exacte. Par conséquent, certains religieux profitent de ce manque de précisions pour justifier ces actions « coup de poings ». Une situation qui montre l’urgence pour le gouvernement malien à s’intéresser au phénomène.
En attendant, ce sont certaines traditions du pays qui se retrouvent menacées comme le « bal poussière » malien, un espace de rencontre pour les garçons et filles.
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