Et si le « harcèlement religieux » devenait un délit ? La sénatrice centriste Sylvie Goy-Chavent, a déposé, le 22 octobre dernier, une proposition de loi allant dans ce sens. Son texte a été cosigné par deux sénateurs de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), parti présidé par Jean-Louis Borloo, et cinq élus UMP.
Le but de cette loi, qui instaurerait ce délit, serait de « condamner un comportement qui contraindrait des citoyens à se convertir ou à avoir dans la vie de tous les jours un comportement qu'ils n'auraient pas eu de manière naturelle », explique la sénatrice de l’Ain (Rhône-Alpes).
En ligne de mire le prosélytisme exacerbé que pourraient avoir certains citoyens voulant à tout prix convertir leur concitoyens, peut-on penser. Mais c’est bien une nouvelle fois l’islam qui est visé par ce projet de loi, le « harcèlement religieux » n'étant pas défini correctement.
« On voit des filles en jupe et le lendemain on les voit vêtues de la tête au pied. Est-ce le poids de la société ou de la religion ? Est-ce une avancée ou une régression ? », s’interroge ainsi Sylvie Go-Chavent, également maire de la ville de Cerdon.
Ce projet de loi ne devrait pas être à l’ordre du jour du Sénat mais la sénatrice pense que les discussions entourant son projet de loi permettraient de poser la question du poids des religions dans la société française. Décidément, ouvrir des débats sur la laïcité et surtout, sur l’islam, reste une constante chez les politiques.
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En ligne de mire le prosélytisme exacerbé que pourraient avoir certains citoyens voulant à tout prix convertir leur concitoyens, peut-on penser. Mais c’est bien une nouvelle fois l’islam qui est visé par ce projet de loi, le « harcèlement religieux » n'étant pas défini correctement.
« On voit des filles en jupe et le lendemain on les voit vêtues de la tête au pied. Est-ce le poids de la société ou de la religion ? Est-ce une avancée ou une régression ? », s’interroge ainsi Sylvie Go-Chavent, également maire de la ville de Cerdon.
Ce projet de loi ne devrait pas être à l’ordre du jour du Sénat mais la sénatrice pense que les discussions entourant son projet de loi permettraient de poser la question du poids des religions dans la société française. Décidément, ouvrir des débats sur la laïcité et surtout, sur l’islam, reste une constante chez les politiques.
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