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Arts & Scènes

Le groupe 'Le silence des mosquées' sur la scène de La Cigale

Rédigé par Zaynab Ali | Mercredi 9 Avril 2008 à 11:49

           

« Malgré les difficultés rencontrées durant ces dernières années, nous avons décidé de continuer à produire et à poursuivre notre cheminement ». Ainsi s'exprime le groupe « Le silence des mosquées » qui, après une longue absence, revient sur le devant de la scène. Leur nouvel album s'intitule « D'un chemin à l'autre ». Retour avec eux sur sa réalisation mais aussi sur leur actualité.



Les membres du groupe 'Le silence des mosquées'
Les membres du groupe 'Le silence des mosquées'

Avec Kenza Farah à La Cigale

D'autant plus qu'ils reviennent par la grande porte. Pour sa première tournée hexagonale, la chanteuse marseillaise de hip-hop Kenza Farah les a invités à se produire avec elle sur scène le 18 mai à Paris à La Cigale et à Marseille le 23 mai au Moulin. « Nous interprèterons avec elle notre chanson « Cris de Bosnie » devant son public », a déclaré à Saphirnews le groupe Le silence des mosquées.

Cette présence sur scène du groupe avec Kenza Farah sonne comme un remerciement de la part de cette dernière. Car c'est en effet en reprenant la chanson « Cris de Bosnie » sur son skyblog que la chanteuse s'est faite connaître, le morceau ayant été écouté 1 million 800 000 fois, nous raconte Kader, un membre du groupe.

La rencontre entre le groupe Le silence des mosquées et Kenza Farah se fait sur un plateau de la radio Skyrock, alors que celle-ci effectue sa traditionnelle tournée des médias pour la promotion de son dernier album en mars dernier.

'D'un chemin à l'autre'

S'agissant de leur nouvel album, intitulé « D’un chemin à l’autre », le silence des mosquées précise que « par le terme 'chemin', nous exprimons l’idée du sens que l’on peut donner à sa vie. Il est vrai que nous répétons chaque jour, dans nos prières 'Guide nous vers le droit chemin'. Or, ce chemin impose de la discipline, de la rigueur. Mais trop souvent cette discipline s’épuise, laissant place à des comportements qui peuvent paraître contradictoires ».

« On entend ici et là certains témoignages qui mettent en évidence le sentiment que la personne s’est éloignée du 'droit chemin'. Au final, il ne s’agit que de simples raccourcis derrière lesquels peuvent se cacher une sensibilité, une histoire et un cheminement », estime le groupe, concluant : « Le fait de se positionner sur le titre 'D’un chemin à l’autre' ne fait que refléter nos imperfections et illustrer nos incohérences. »

« Nous ne le répéterons jamais assez : nous adressons nos remerciements les plus sincères à tous ceux qui nous ont soutenus de loin ou de près, à tous ceux qui continuent à travers toutes ces années à nous rester fidèles, à croire en nous, et pour qui nous nous sentons dans l’obligation de tenir debout malgré les difficultés que la vie nous inflige », insiste Le silence des mosquées, qui précise qu'« entre le premier album et celui-ci, il s’est déjà passé dix années ». Dix années durant lesquels « nous sommes presque tous sortis du cocon familial ».

L'album « D'un chemin à l'autre » traite entre autres de la famille, avec « une chanson dédiée à la mère », et de la mort, un « hommage à nos proches que Dieu à rappelé vers Lui ». La chanson intitulée 'Espoir', chanson de l’album n°2, a également été retravaillée afin de la « faire revivre sous un style différent, de manière à terminer cet album sur une note d’espoir et de gaieté ».

'Surpris'

Invités du dernier sommet de l'OCI qui s'est tenu à Dakar au Sénégal les 13 et 14 mars derniers par le ministre de la Culture sénégalais, Mame Birame Diouf, les membres du groupe Le silence des mosquées a donné sur place « trois grands concerts ».

« L'événement se reproduira dans quelques mois, dans le cadre d'une tournée en Afrique de l'ouest, au Mali et en Mauritanie. Ces concerts seront organisés par le ministre de la Culture sénégalais et un autre est prévu du 3 au 9 juin en Côte d'Ivoire, organisé par une autre association », raconte le groupe qui s'est dit « surpris de constater que les sénégalais connaissaient bien notre répertoire et notre groupe ».


Le silence des mosquées

Kenza Farah





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