Le jeûne d'Achoura − neuvième et dixième jour du muharram − est un acte surérogatoire vivement recommandé car ce jeûne serait le meilleur après celui du mois sacré de Ramadan.Cette tradition musulmane vient commémorer l’épisode célèbre où le prophète Moïse (Moussa) conduisit les Hébreux hors d’Égypte, ce qui entraîna Pharaon et ses troupes à les pourchasser. Résultat : Pharaon fut noyé par les eaux de la mer Rouge. Son peuple sauvé, Moïse jeûna à cette date pour remercier Dieu de l’avoir sauvé des mains du Pharaon.
Ayant appris que l’Achoura était jeûné par les juifs, le Prophète Muhammad, alors à Médine, observa cette prescription et appela les musulmans à jeûner aussi la veille pour distinguer le culte musulman de tous les autres.
Ayant appris que l’Achoura était jeûné par les juifs, le Prophète Muhammad, alors à Médine, observa cette prescription et appela les musulmans à jeûner aussi la veille pour distinguer le culte musulman de tous les autres.
Depuis, cette tradition se perpétue aussi bien chez les sunnites que chez les chiites. Aucune festivité n'est organisée généralement. Toutefois, Achoura est aussi associée, pour les chiites, au martyr de l'imam Hussein, petit-fils du Prophète Muhammad et fils cadet du calife Ali, tué par les Omeyyades à la suite d'une sanglante bataille à Karbala.
En hommage à ce dernier, processions mortuaires et scènes de flagellation, décriées dans les milieux sunnites, sont monnaie courante en Iran et en Irak, où se concentrent les chiites.
En hommage à ce dernier, processions mortuaires et scènes de flagellation, décriées dans les milieux sunnites, sont monnaie courante en Iran et en Irak, où se concentrent les chiites.