« Le pèlerin de la paix », comme s’est surnommé le pape ce mercredi, espère une visite « fructueuse » en Terre Sainte. Sa tournée l’amènera dès vendredi en Jordanie, où il y restera jusqu’au lundi 11 mai. S’ensuivra une visite en Israël, ponctuée d’une journée dans les Territoires occupés palestiniens.
Mais ce voyage, tant attendu, se veut avant tout spirituel plutôt que politique, puisqu’il se rendra dans les principaux Lieux saints du christianisme : dont le mont Nébo, en Jordanie (d'où Dieu aurait montré le chemin vers la Terre promise à Moïse) ; Nazareth, en Israël (lieu de l’annonce faite à Marie de sa maternité par l’archange Gabriel) ; Bethléem, en Palestine occupée (lieu de naissance de Jésus) ; mais aussi Jérusalem (où Jésus aurait été crucifié et enterré).
Le pape espère ainsi renforcer des relations de proximité avec les chrétiens d’Orient, bien que les chrétiens palestiniens craignent de ne pas pouvoir prier avec Benoît XVI en raison de contrôles plus stricts des Israéliens à leur encontre. Mais, au-delà de la symbolique chrétienne, près de 70 % de la population de Nazareth est musulmane, Jérusalem reste encore la ville par trois fois sainte et la « Terre promise », le lieu de toutes les rencontres. Renouer des liens forts avec musulmans et juifs, mis à mal par le pape ces trois dernières années, s’avère nécessaire.
Mais ce voyage, tant attendu, se veut avant tout spirituel plutôt que politique, puisqu’il se rendra dans les principaux Lieux saints du christianisme : dont le mont Nébo, en Jordanie (d'où Dieu aurait montré le chemin vers la Terre promise à Moïse) ; Nazareth, en Israël (lieu de l’annonce faite à Marie de sa maternité par l’archange Gabriel) ; Bethléem, en Palestine occupée (lieu de naissance de Jésus) ; mais aussi Jérusalem (où Jésus aurait été crucifié et enterré).
Le pape espère ainsi renforcer des relations de proximité avec les chrétiens d’Orient, bien que les chrétiens palestiniens craignent de ne pas pouvoir prier avec Benoît XVI en raison de contrôles plus stricts des Israéliens à leur encontre. Mais, au-delà de la symbolique chrétienne, près de 70 % de la population de Nazareth est musulmane, Jérusalem reste encore la ville par trois fois sainte et la « Terre promise », le lieu de toutes les rencontres. Renouer des liens forts avec musulmans et juifs, mis à mal par le pape ces trois dernières années, s’avère nécessaire.
Un voyage placé sous le signe du dialogue
Dernièrement, la levée de l’excommunication de quatre évêques, dont un négationniste, avait provoqué l’indignation des communautés aussi bien juive que chrétienne. Quant aux musulmans, le discours de Ratisbonne, prononcé en 2006 par le pape – liant intrinsèquement la foi musulmane et la violence – reste toujours en travers de la gorge de fidèles. Bien que le pape ait réaffirmé son respect pour cette « grande religion », nombre de musulmans estiment que des excuses n’ont toujours pas été prononcées.
Les Frères musulmans de Jordanie, principale force d’opposition du pays, les ont par ailleurs exigées comme condition à sa venue. Que nenni pour les autorités, qui ont émis ce mercredi quatre timbres à l’effigie du pape pour commémorer sa visite.
Une série de rencontres avec les communautés juive et musulmane seraient d’ores et déjà prévues dans le but d’apaiser les éventuelles tensions et d’encourager le dialogue interreligieux, à l’image du forum islamo-chrétien, qui s’est tenu pour la première fois en novembre dernier.
A ces rencontres s’ajoutera la visite d’une mosquée en Jordanie, la deuxième mosquée que le pape aura visitée après celle de la Mosquée bleue d’Istanbul, en 2006. L’Esplanade des mosquées, troisième Lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, fera aussi partie des moments forts de la tournée du souverain pontife.
Mais de simples passages dans de tels lieux seront-ils suffisants pour rétablir la confiance des musulmans à l’égard du pape ? La question reste entière et les déclarations qui découleront de ce voyage feront l’objet de toutes les attentions.
Les Frères musulmans de Jordanie, principale force d’opposition du pays, les ont par ailleurs exigées comme condition à sa venue. Que nenni pour les autorités, qui ont émis ce mercredi quatre timbres à l’effigie du pape pour commémorer sa visite.
Une série de rencontres avec les communautés juive et musulmane seraient d’ores et déjà prévues dans le but d’apaiser les éventuelles tensions et d’encourager le dialogue interreligieux, à l’image du forum islamo-chrétien, qui s’est tenu pour la première fois en novembre dernier.
A ces rencontres s’ajoutera la visite d’une mosquée en Jordanie, la deuxième mosquée que le pape aura visitée après celle de la Mosquée bleue d’Istanbul, en 2006. L’Esplanade des mosquées, troisième Lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, fera aussi partie des moments forts de la tournée du souverain pontife.
Mais de simples passages dans de tels lieux seront-ils suffisants pour rétablir la confiance des musulmans à l’égard du pape ? La question reste entière et les déclarations qui découleront de ce voyage feront l’objet de toutes les attentions.