Les détracteurs d’Hakim El Karoui ont vu leur vœu s’exaucer vendredi 11 mars. Nommé en mai 2010 par Bertrand Delanoë, le président de l'Institut des cultures d'islam (ICI) à Paris a démissionné de sa fonction malgré un vote du conseil d’administration qui lui était favorable, visé par une polémique pour avoir écrit des fiches techniques de « sortie de crise » mi-janvier à l'ex-président tunisien Ben Ali.
Dans une lettre au CA, M. El Karoui s'était défendu d'avoir été le « conseiller » de Ben Ali et dit « souhaiter de tout cœur que la révolution tunisienne réussisse ». La confiance a été votée, mais pas à l'unanimité (7 pour, 3 contre, 3 abstentions), ses notes l'ayant discrédités aux yeux de certains collègues. N'ayant pas obtenu l'unanimité, le président s'est alors démis de son poste.
Les manifestants, qui se sont rassemblés à la Goutte-d'Or devant l’ICI à l'appel de plusieurs organisations tunisiennes, ont exulté à l’annonce de cette démission. En revanche, cette annonce a été mal accueilli par la municipalité socialiste qui, dans un communiqué, a « pris acte de la décision annoncée ce jour par Hakim El Karoui de ne plus exercer la présidence du Conseil d'administration de l'Institut des Cultures d'Islam bien que la grande majorité des membres du Conseil d'administration de l'ICI lui ait renouvelé i sa confiance ».
Selon M. Delanoë, « ce choix s'explique par son souci de ne pas laisser les attaques qui l'ont récemment visé porter atteinte à la sérénité indispensable à la conduite de ce projet ». « Les polémiques lancées contre Hakim El Karoui sont infondées et scandaleuses. Je lui renouvelle toute mon estime, ma confiance et mon amitié », a-t-il ajouté. La confiance du maire n'aura pas suffi à sauver la tête du président. La désignation d'un remplaçant est désormais grandement attendue.
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Dans une lettre au CA, M. El Karoui s'était défendu d'avoir été le « conseiller » de Ben Ali et dit « souhaiter de tout cœur que la révolution tunisienne réussisse ». La confiance a été votée, mais pas à l'unanimité (7 pour, 3 contre, 3 abstentions), ses notes l'ayant discrédités aux yeux de certains collègues. N'ayant pas obtenu l'unanimité, le président s'est alors démis de son poste.
Les manifestants, qui se sont rassemblés à la Goutte-d'Or devant l’ICI à l'appel de plusieurs organisations tunisiennes, ont exulté à l’annonce de cette démission. En revanche, cette annonce a été mal accueilli par la municipalité socialiste qui, dans un communiqué, a « pris acte de la décision annoncée ce jour par Hakim El Karoui de ne plus exercer la présidence du Conseil d'administration de l'Institut des Cultures d'Islam bien que la grande majorité des membres du Conseil d'administration de l'ICI lui ait renouvelé i sa confiance ».
Selon M. Delanoë, « ce choix s'explique par son souci de ne pas laisser les attaques qui l'ont récemment visé porter atteinte à la sérénité indispensable à la conduite de ce projet ». « Les polémiques lancées contre Hakim El Karoui sont infondées et scandaleuses. Je lui renouvelle toute mon estime, ma confiance et mon amitié », a-t-il ajouté. La confiance du maire n'aura pas suffi à sauver la tête du président. La désignation d'un remplaçant est désormais grandement attendue.
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