Almamy Mam Kanouté était accusé d’avoir blessé un policier à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai dernier. Une cérémonie officielle à laquelle des militants de la Brigade anti-négrophobie (BAN) dont il est membre n’ont pas pu participer malgré leur carton d’invitation en raison de leur tee-shirt sur lequel est inscrit « Brigade anti-négrophobie ».
L'accusé, qui conteste les faits, devait être jugé, vendredi 5 juillet, au Tribunal de grande instance de Paris. Il n’en fut rien.
Le procès contre le militant de la Brigade anti-négrophobie (BAN), également conseiller municipal de Fresnes, une commune de la région parisienne, a été finalement annulé pour vice de procédure, rapporte le site Street Press.
Les forces de l’ordre n’avaient pas notifié à l’accusé son droit à garder le silence, a fait savoir Me Hosni Maati, l’avocat d’Almamy Mam Kanouté, dès son entrée dans la cour pour justifier de la nécessité d’annuler le procès. Le parquet a suivi très rapidement son avis. La partie adverse dispose de dix jour pour faire appel de la décision mais Almamy Kanouté, aussi porte-parole du mouvement Emergence, militant envisage la possibilité de porter plainte à son tour.
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Les forces de l’ordre n’avaient pas notifié à l’accusé son droit à garder le silence, a fait savoir Me Hosni Maati, l’avocat d’Almamy Mam Kanouté, dès son entrée dans la cour pour justifier de la nécessité d’annuler le procès. Le parquet a suivi très rapidement son avis. La partie adverse dispose de dix jour pour faire appel de la décision mais Almamy Kanouté, aussi porte-parole du mouvement Emergence, militant envisage la possibilité de porter plainte à son tour.
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