La procès du cheikh Mohamed Boudjedi, recteur de la mosquée de Nanterre, est reporté au 10 mai prochain, en raison de l'indisponibilité de son avocate. Cette figure de l'islam des Hauts-de-Seine est accusé d'« abus de confiance » et de « blanchiment » d'argent. Soupçonné d'avoir détourné des dons des fidèles à son propre profit, à hauteur de 20 000 euros, le cheikh est également accusé d'avoir empoché 26 00 euros de subventions de la part de la Grande Mosquée de Paris.
« C'est une machination », s'est défendu l’accusé à la sortie du tribunal. Selon Mohamed Boudjedi, les 20 000 euros correspondraient au paiement des cours d'arabe de plus de 150 élèves, alors que les cinq professeurs ne sont autres que ses enfants. Les sommes versées par la Grande Mosquée de Paris correspondraient, quant à elles, à son « salaire », à hauteur de 750 euros mensuels, alors que l'enquête démontre que l'argent serait utilisé pour faire vivre la mosquée et non son recteur.
Autre point noir de cette affaire, le chantier de la mosquée Emir-Abdelkader à Nanterre. L'entrepreneur choisi par l'association islamique aurait déjà détourné des centaines de milliers d’euros du chantier.
Lire aussi :
Mosquée et activité culturelle : de la clarté au service du vivre-ensemble ?
Gennevilliers : querelle de minarets autour de la fermeture de la mosquée du port [
« C'est une machination », s'est défendu l’accusé à la sortie du tribunal. Selon Mohamed Boudjedi, les 20 000 euros correspondraient au paiement des cours d'arabe de plus de 150 élèves, alors que les cinq professeurs ne sont autres que ses enfants. Les sommes versées par la Grande Mosquée de Paris correspondraient, quant à elles, à son « salaire », à hauteur de 750 euros mensuels, alors que l'enquête démontre que l'argent serait utilisé pour faire vivre la mosquée et non son recteur.
Autre point noir de cette affaire, le chantier de la mosquée Emir-Abdelkader à Nanterre. L'entrepreneur choisi par l'association islamique aurait déjà détourné des centaines de milliers d’euros du chantier.
Lire aussi :
Mosquée et activité culturelle : de la clarté au service du vivre-ensemble ?
Gennevilliers : querelle de minarets autour de la fermeture de la mosquée du port [