La décision tunisienne d'expulser l'ambassadeur syrien de Tunis et de fermer sa représentation diplomatique à Damas a ouvert la voie à d'autres Etats pour faire de même. Après la fermeture de l'ambassade des États-Unis à Damas le 6 février, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Italie, l’Espagne, les Pays-Bas et la France, rappellent leurs ambassadeurs de Damas pour les « consulter » sur la situation syrienne.
Les monarchies du Golfe ont suivi le mouvement en décidant d'expulser les ambassadeurs de Syrie dans leurs six pays (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït) et de retirer les leurs de Damas pour dénoncer le « massacre collectif » commis par le régime de Bachar el-Assad.
Plusieurs jours après le rejet de la résolution de l'ONU sur la Syrie suite aux vétos russe et chinois, Moscou, dont le ministre des Affaires étrangères a rencontré Bachar al-Assad mardi 7 février, croit en la volonté du président syrien de réformer le système politique.
Une « manipulation » pour Alain Juppé qui « ne croit absolument pas aux engagements du régime syrien » auprès des Russes. Pour « rebondir », le ministre propose désormais de « favoriser le processus de transition proposé par la Ligue arabe ».
Celle-ci envisage à nouveau de renvoyer des observateurs sur le terrain, en coordination avec l'ONU. En attendant, les violences se poursuivent à Homs. L'armée syrienne continuent de bombarder les quartiers rebelles de la ville, provoquant chaque jour la mort de plusieurs dizaines de personnes.
Lire aussi :
Syrie : la résolution à l'ONU rejetée, la Tunisie expulse l'ambassadeur syrien
Moscou ne veut pas d'une intervention militaire contre la Syrie
Les monarchies du Golfe ont suivi le mouvement en décidant d'expulser les ambassadeurs de Syrie dans leurs six pays (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït) et de retirer les leurs de Damas pour dénoncer le « massacre collectif » commis par le régime de Bachar el-Assad.
Plusieurs jours après le rejet de la résolution de l'ONU sur la Syrie suite aux vétos russe et chinois, Moscou, dont le ministre des Affaires étrangères a rencontré Bachar al-Assad mardi 7 février, croit en la volonté du président syrien de réformer le système politique.
Une « manipulation » pour Alain Juppé qui « ne croit absolument pas aux engagements du régime syrien » auprès des Russes. Pour « rebondir », le ministre propose désormais de « favoriser le processus de transition proposé par la Ligue arabe ».
Celle-ci envisage à nouveau de renvoyer des observateurs sur le terrain, en coordination avec l'ONU. En attendant, les violences se poursuivent à Homs. L'armée syrienne continuent de bombarder les quartiers rebelles de la ville, provoquant chaque jour la mort de plusieurs dizaines de personnes.
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