Sur le vif
La Renfe, sncf version espagnole est membre du consortium chargé de mettre en place la ligne TGV Médine-La Mecque.
Elle était censée entrer en service dès 2016, il faudra peut-être encore attendre fin 2017. La mise en place de la ligne de TGV reliant Médine et La Mecque en Arabie Saoudite est bloquée par le sable.
Fin 2011, un consortium de 12 entreprises espagnoles et deux saoudiennes ont emporté le contrat de 6,7 milliards d’euros pour construire une ligne grande vitesse qui couvre les 444 kilomètres qui séparent les deux villes saintes. Le consortium espagnol avait remporté la mise face à des concurrents allemands, français et japonais.
Mais aujourd’hui, aucune des entreprises ne souhaite prendre en charge le déblaiement des voies. La ligne traverse le désert et, à cause des vents violents, le sable ne cesse de s’accumuler sur certains tronçons.
Le constructeur espagnol OHL a estimé, dans un courrier daté du 7 février, qu’il « n'est pas payé pour ôter le sable sur les voies afin de faciliter le travail d'autres membres du consortium », à l’image du fabricant de train Talgo qui doit y mener ses essais. OHL précise qu’il serait prêt à le faire si un nouvel accord est signé.
Ana Pastor, ministre espagnole de l’Équipement, a réagi à la polémique. « Nous savions déjà ce que nous allions trouver », a-t-elle déclaré à la presse, précisant que « ce n'est pas une question nouvelle et il revient aux ingénieurs espagnols de résoudre ce défi ».
Lorsque la ligne de TGV Médine-La Mecque sera opérationnelle, elle devrait pouvoir transporter 166 000 pèlerins par jour.
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Ana Pastor, ministre espagnole de l’Équipement, a réagi à la polémique. « Nous savions déjà ce que nous allions trouver », a-t-elle déclaré à la presse, précisant que « ce n'est pas une question nouvelle et il revient aux ingénieurs espagnols de résoudre ce défi ».
Lorsque la ligne de TGV Médine-La Mecque sera opérationnelle, elle devrait pouvoir transporter 166 000 pèlerins par jour.
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