C'est ce que revendique Françoise Hostalier, députée UMP. Non pas le voile islamique de députées (oh !), non pas le voile islamique d'attachées parlementaires (non, mais !), non pas le voile islamique de ministres (aaah !), mais le voile que porterait une femme faisant partie du public et observant les débats parlementaires dans l'hémicyle.
Tout cet émoi remonte au jeudi 12 novembre, lorsqu'une jeune fille portant le foulard et présente dans les tribunes réservées au public se fait houspiller et prendre à partie par quelques députés.
Depuis, Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée, a rappelé aux édiles que « l'article 8 de l'Instruction générale du Bureau dispose, parmi différentes prescriptions relatives à la tenue du public, que ce dernier doit se tenir "découvert" » mais que « cette prescription, vieille de plus d'un siècle, ne saurait être opposée au port du foulard » et vaut « uniquement pour le "couvre-chef" des hommes ».
« Alors qu'on tient un débat sur l'identité et les valeurs de la République, si on n'est pas exemplaire à l'Assemblée sur ces thèmes-là, où peut-on l'être ? », a rétorqué Mme Hostalier auprès de l'AFP.
Une petite phrase qui montre − encore une fois − que la question de l'identité nationale n'a pas pour vocation de faire réfléchir la société française sur ses différentes composantes mais bien de pouvoir mieux les en exclure ad vitam æternam.
Le temps n'est pas encore venu, en France, où Nicolas aura pour conseillère une femme voilée, à l'instar de son ami Barack...
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