A La Rochelle, les urnes ont rendu leur verdict. Ségolène Royal ne deviendra pas présidente des députés socialistes à l’Assemblée nationale. Et pour cause : elle n’a pas été élue députée dans la première circonscription de la Charente-Maritime.
L’ancienne candidate de l’élection présidentielle faisait face à Olivier Falorni, un dissident du Parti socialiste. A l’issue de ce duel fratricide, elle a obtenu 37 % des voix contre 62,9 % pour son rival.
Pourtant, l’ex-compagne de François Hollande était en tête au premier tour le 10 juin en récoltant 32,03 % des voix mais avait devancé de très peu Olivier Falorni, qui avait obtenu 28,91 % des suffrages. Malgré les appels incessants de la direction du PS lui demandant le retrait de sa candidature et les pressions à son encontre, M. Falorni a refusé. Outre les sondages qui l’avaient conforté dans son choix, il avait reçu le soutien inattendu de Valérie Trierweiller.
« Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé », disait son tweet, qui a été la phrase la plus commentée de la semaine dans les médias. La bataille entre les deux candidats avait alors pris une autre tournure au cours de la semaine. Les visites de soutien en faveur de Royal de plusieurs personnalités de gauche, dont Martine Aubry, n'y ont rien fait.
Ségolène Royal jouait son avenir politique. Elle devrait nourrir pendant longtemps une rancœur à l'égard de M. Falorni et de la Première dame de France. La victoire de son rival est celle « de la droite » et « une trahison politique », a-t-elle simplement déclaré.
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Pourtant, l’ex-compagne de François Hollande était en tête au premier tour le 10 juin en récoltant 32,03 % des voix mais avait devancé de très peu Olivier Falorni, qui avait obtenu 28,91 % des suffrages. Malgré les appels incessants de la direction du PS lui demandant le retrait de sa candidature et les pressions à son encontre, M. Falorni a refusé. Outre les sondages qui l’avaient conforté dans son choix, il avait reçu le soutien inattendu de Valérie Trierweiller.
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Ségolène Royal jouait son avenir politique. Elle devrait nourrir pendant longtemps une rancœur à l'égard de M. Falorni et de la Première dame de France. La victoire de son rival est celle « de la droite » et « une trahison politique », a-t-elle simplement déclaré.
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