Près de 6 000 Rohingyas de Birmanie ont trouvé refuge en Thaïlande depuis octobre 2012, a annoncé cette semaine le Commandement thaïlandais des opérations de sécurité intérieure (Isoc). Ces réfugiés fuient principalement l’Etat d’Arakan, dans l'ouest de la Birmanie, où les violences à leur encontre sont au plus fort depuis juin 2012.
« Ceux qui sont arrêtés continueront d'être traités comme des clandestins et bénéficieront d'une prise en charge basique conforme aux pratiques humanitaires », a déclaré un porte-parole de l'Isoc, Dittaporn Sasamit.
« Le ministère des Affaires étrangères est en négociation avec d'autres pays au sujet de leur accueil et il tente de leur obtenir des papiers d'identité (birmans) afin qu'ils puissent partir », a-t-il ajouté.
Cependant, les autorités birmanes ne sont pas prêtes à reconnaître les Rohingyas. Elles ont déchu ces derniers de leur nationalité en 1982, les rendant apatrides dans leur propre pays. Leur situation n’est guère meilleure dans les pays où ils se sont réfugiés, notamment au Bangladesh où les Rohingyas sont amassés dans des camps, sans accès véritable à l’aide humanitaire.
La Thaïlande même a été dernièrement accusée d’être impliquée dans le trafic d'êtres humains, dont les réfugiés rohingyas de Birmanie en sont victimes.
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« Le ministère des Affaires étrangères est en négociation avec d'autres pays au sujet de leur accueil et il tente de leur obtenir des papiers d'identité (birmans) afin qu'ils puissent partir », a-t-il ajouté.
Cependant, les autorités birmanes ne sont pas prêtes à reconnaître les Rohingyas. Elles ont déchu ces derniers de leur nationalité en 1982, les rendant apatrides dans leur propre pays. Leur situation n’est guère meilleure dans les pays où ils se sont réfugiés, notamment au Bangladesh où les Rohingyas sont amassés dans des camps, sans accès véritable à l’aide humanitaire.
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