Alors que les lois algériennes, étroitement inspirées de l’Islam, condamnent l’homosexualité, la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels) algérienne veut sortir de l'ombre.
A cet effet, elle a décrété, voici six ans, le 10 octobre journée nationale pour leur cause. Baptisée « Tenten », elle a été célébrée très discrètement en Algérie mercredi 10 octobre. Le mouvement LGBT a invité tout citoyen, qu’importe son orientation sexuelle, à allumer une bougie pour montrer son soutien à leur cause. Selon l’association, le sens du geste est bien simple car il a pour but d’« éclairer ceux qui sont dans l’ombre ».
C’est surtout à travers les réseaux sociaux que la mobilisation pour cette journée a pris forme. Pour les leaders du mouvement, elle a deux objectifs majeurs : d’un côté, informer la population sur les revendications des LGBT; de l’autre, récolter les avis des Algériens sur la question à travers les débats et forums.
Si le mouvement commence à prendre forme, le Code pénal algérien reste ferme. Les articles 333 et 338 précisent bien que « tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2 000 DA (dinars algérien). Si l’un des auteurs est mineur de 18 ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 DA d’amende ». Les associations qui militent pour le droit à l'homosexualité sont par ailleurs interdites en Algérie.
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Les associations de croyants gays condamnent les exorcismes et traitements destinés à guérir l'homosexualité
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