La rédaction du journal satirique Charlie Hebdo a été détruite dans la nuit de mardi à mercredi 2 novembre. La police judiciaire de Paris a été saisie de l'enquête. Selon les premiers éléments diffusés par la presse, ce serait un jet de « cocktail molotov » qui est à l’origine du sinistre. Pour Charlie Hebdo, les coupables tout désignés sont des « activistes islamistes ».
L’incendie des locaux parisiens du journal, accompagné d'un piratage de leur site internet désormais inaccessible, intervient à l’heure de la publication cette semaine d'un numéro spécial rebaptisé « Charia Hebdo » avec en Une une caricature du Prophète Muhammad, nommé à l’occasion « rédacteur en chef » pour « fêter la victoire » du parti Ennahdha en Tunisie.
Les réactions de la classe politique se sont multipliées ce mercredi, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a dénoncé un « attentat contre un journal » pendant que Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie, a fustigé les « ennemis de la démocratie ».
« Ces actes démontrent que le combat pour la liberté de la presse et le respect des opinions demeure permanent, et que le fondamentalisme doit être éradiqué, sous toutes ses formes », a déclaré François Hollande. Quant au journal Libération, il a offert son soutien aux équipes de Charlie Hebdo en leur proposant de les héberger « le temps qu'elles trouvent des locaux et des ordinateurs. »
Le président du CFCM a fermement condamné l'incendie des locaux de la publication. « Nous condamnons l'incendie, tout en étant vigilant sur l'origine de l'incendie », a précisé Mohammed Moussaoui. Il a également jugé la caricature de Muhammad en Une, « moins violente » que celles publiées par l'hebdomadaire satirique en 2006 tout en rappelant que « le fait même de caricaturer le Prophète est considéré comme une offense pour les musulmans. » Avec cette nouvelle affaire, l'ensemble des musulmans vont trinquer.
Lire aussi :
« Charia Hebdo », la nouvelle provocation de Charlie Hebdo
Le CCIF décrète l’état d’urgence face à l’islamophobie
Tunisie : la démocratie a rendu son verdict
L’incendie des locaux parisiens du journal, accompagné d'un piratage de leur site internet désormais inaccessible, intervient à l’heure de la publication cette semaine d'un numéro spécial rebaptisé « Charia Hebdo » avec en Une une caricature du Prophète Muhammad, nommé à l’occasion « rédacteur en chef » pour « fêter la victoire » du parti Ennahdha en Tunisie.
Les réactions de la classe politique se sont multipliées ce mercredi, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a dénoncé un « attentat contre un journal » pendant que Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie, a fustigé les « ennemis de la démocratie ».
« Ces actes démontrent que le combat pour la liberté de la presse et le respect des opinions demeure permanent, et que le fondamentalisme doit être éradiqué, sous toutes ses formes », a déclaré François Hollande. Quant au journal Libération, il a offert son soutien aux équipes de Charlie Hebdo en leur proposant de les héberger « le temps qu'elles trouvent des locaux et des ordinateurs. »
Le président du CFCM a fermement condamné l'incendie des locaux de la publication. « Nous condamnons l'incendie, tout en étant vigilant sur l'origine de l'incendie », a précisé Mohammed Moussaoui. Il a également jugé la caricature de Muhammad en Une, « moins violente » que celles publiées par l'hebdomadaire satirique en 2006 tout en rappelant que « le fait même de caricaturer le Prophète est considéré comme une offense pour les musulmans. » Avec cette nouvelle affaire, l'ensemble des musulmans vont trinquer.
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