Les membres de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), créée en novembre 2010, se sont retrouvés, jeudi 4 avril, pour leur réunion trimestrielle au siège de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, à Paris.
Dans un communiqué, les responsables des cultes chrétiens, juif, musulman et bouddhiste ont appelé les croyants de toute confession à « exprimer leur fraternité de manière sincère et concrète » envers les personnes « les plus démunies et sans domicile fixe » ainsi que les Roms, sujets à de multiples discriminations en France qui alarment le CRCF avec le développement de la crise.
« La situation faite aux Roms dans notre pays alarme particulièrement, les responsables des différents cultes en France. Depuis quelques semaines, des expulsions massives sont mises en oeuvre (Lyon, Lille, Ris-Orangis…), y compris pendant la période de trêve hivernale », ont-ils fait savoir.
Les responsables des cultes ont également dit être « préoccupés par la violence, à commencer par la violence verbale qui semble n’avoir plus de limites ». « Sans respect des personnes et des fonctions et sans fiabilité de la parole, il n’y a pas de vie démocratique possible. La République n’est pas en danger, mais elle demande un sursaut de chacun », poursuivent-ils dans le communiqué.
Par ailleurs, ils ont évoqué « la situation dramatique des otages et, notamment, les otages français au Sahel et de leurs familles », réaffirmant au passage ce qu’ils ont déjà exprimé dès janvier 2011 : « Nous déclarons fermement que nul ne peut se prévaloir des religions que nous représentons pour légitimer des violences, des ségrégations et même du mépris à l’égard d’un être humain ».
Parmi les participants à la réunion de la CRCF, on comptait Cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le Métropolite Emmanuel, le Métropolite Joseph et Carol Saba de l’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, Anouar Kbibech pour le Conseil français du culte musulman (CFCM) et Marie Stella Boussemart de l’Union bouddhiste de France.
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La Conférence pour les représentants des cultes en France lancée
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« La situation faite aux Roms dans notre pays alarme particulièrement, les responsables des différents cultes en France. Depuis quelques semaines, des expulsions massives sont mises en oeuvre (Lyon, Lille, Ris-Orangis…), y compris pendant la période de trêve hivernale », ont-ils fait savoir.
Les responsables des cultes ont également dit être « préoccupés par la violence, à commencer par la violence verbale qui semble n’avoir plus de limites ». « Sans respect des personnes et des fonctions et sans fiabilité de la parole, il n’y a pas de vie démocratique possible. La République n’est pas en danger, mais elle demande un sursaut de chacun », poursuivent-ils dans le communiqué.
Par ailleurs, ils ont évoqué « la situation dramatique des otages et, notamment, les otages français au Sahel et de leurs familles », réaffirmant au passage ce qu’ils ont déjà exprimé dès janvier 2011 : « Nous déclarons fermement que nul ne peut se prévaloir des religions que nous représentons pour légitimer des violences, des ségrégations et même du mépris à l’égard d’un être humain ».
Parmi les participants à la réunion de la CRCF, on comptait Cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le Métropolite Emmanuel, le Métropolite Joseph et Carol Saba de l’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, Anouar Kbibech pour le Conseil français du culte musulman (CFCM) et Marie Stella Boussemart de l’Union bouddhiste de France.
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