Grande Mosquée de Djenné, au Mali (Photo : F. Bandarin © UNESCO)
Les travaux de restauration de la Grande Mosquée de Djenné, au Mali, entamés en janvier 2009, et financés par l'Aga Khan Trust for Culture, ont pour objectifs de procéder, avec les corporations de maçons traditionnels, à des travaux de consolidation garantissant la pérennité de ce patrimoine en terre exceptionnel mais vulnérable, dont la valeur est attestée par l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en 1988.
Le diagnostic de l'état de conservation du monument a très rapidement mis en évidence la nécessité d'une consolidation générale : malgré les remarquables campagnes annuelles de crépissage qui ont permis le maintien des surfaces de banco des façades et de la toiture, la structure du monument édifié en 1907 montre des signes de faiblesse.
Début novembre 2009, des pluies exceptionnelles se sont abattues sur Djenné. Dans un premier temps, la mosquée, dont les superstructures ont été détrempées, a semblé bien résister. Cependant, le 5 novembre, la partie supérieure de la tour Sud de la façade Est s'est effondrée, provoquant le glissement de plusieurs tonnes de banco sur la terrasse Est. Quatre maçons, qui étaient sur le point de quitter l'échafaudage, ont été précipités au sol et légèrement blessés. Immédiatement secourus, ils ne souffrent heureusement que des lésions superficielles. Très vite dépêchés sur place, les autorités administratives et coutumières ont pris les mesures d'urgence nécessaires pour sécuriser la zone et informer l'ensemble de la population.
Malgré l'aspect spectaculaire de cet incident, les travaux se poursuivront durant les prochaines semaines tout d'abord par la reconstruction de la tout Sud puis par la continuation des travaux sur la façade Est, simultanément aux façades Nord et Ouest et à l'intérieur de la mosquée : électricité, ventilateurs, sonorisation, menuiserie et finitions intérieures.
MEMO
Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières.
Source : Unesco - 15 décembre 2009
Le diagnostic de l'état de conservation du monument a très rapidement mis en évidence la nécessité d'une consolidation générale : malgré les remarquables campagnes annuelles de crépissage qui ont permis le maintien des surfaces de banco des façades et de la toiture, la structure du monument édifié en 1907 montre des signes de faiblesse.
Début novembre 2009, des pluies exceptionnelles se sont abattues sur Djenné. Dans un premier temps, la mosquée, dont les superstructures ont été détrempées, a semblé bien résister. Cependant, le 5 novembre, la partie supérieure de la tour Sud de la façade Est s'est effondrée, provoquant le glissement de plusieurs tonnes de banco sur la terrasse Est. Quatre maçons, qui étaient sur le point de quitter l'échafaudage, ont été précipités au sol et légèrement blessés. Immédiatement secourus, ils ne souffrent heureusement que des lésions superficielles. Très vite dépêchés sur place, les autorités administratives et coutumières ont pris les mesures d'urgence nécessaires pour sécuriser la zone et informer l'ensemble de la population.
Malgré l'aspect spectaculaire de cet incident, les travaux se poursuivront durant les prochaines semaines tout d'abord par la reconstruction de la tout Sud puis par la continuation des travaux sur la façade Est, simultanément aux façades Nord et Ouest et à l'intérieur de la mosquée : électricité, ventilateurs, sonorisation, menuiserie et finitions intérieures.
MEMO
Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières.
Source : Unesco - 15 décembre 2009