Marine Le Pen s’est offert, mardi 21 février, un buzz médiatique (à moindre frais) au cours de sa visite au Liban. La présidente du Front national a refusé de porter le voile pour rencontrer le mufti de la République libanaise Abdellatif Deriane à Beyrouth.
A son arrivée à la mosquée, un voile a été tendu à la candidate a l'Elysée, qui a alors préféré décliner la rencontre programmée au dernier jour de son séjour. « La plus haute autorité sunnite du monde n'avait pas eu cette exigence, par conséquent je n'ai aucune raison de... Mais ce n'est pas grave, vous transmettrez au grand mufti ma considération mais je ne me voilerai pas », a alors lancé Marine Le Pen, qui faisait référence à sa rencontre avec le grand imam d’Al-Azhar Ahmed al-Tayyeb en mai 2015 au Caire.
« J'ai indiqué hier que je ne me voilerai pas. Ils n'ont pas annulé le rendez-vous. J'ai donc cru qu'ils accepteraient que je ne porte pas le voile. Je ne me voilerai pas. Ils ont cherché à m'imposer cela, à me mettre devant le fait accompli. On ne met pas devant le fait accompli », a déclaré aux journalistes Marine Le Pen, qui prône l'interdiction en France des signes religieux dans les rues.
Dar Al-Fatwa, la plus haute autorité sunnite au Liban présidée par le mufti, a assuré que « son bureau de presse avait informé la candidate à la présidentielle, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre », ajoutant dans un communiqué que « les responsables de Dar al-Fatwa ont été surpris par son refus de se conformer à cette règle bien connue ». L’institution a exprimé ses regrets « pour ce comportement inconvenant pour des réunions pareilles ».
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A son arrivée à la mosquée, un voile a été tendu à la candidate a l'Elysée, qui a alors préféré décliner la rencontre programmée au dernier jour de son séjour. « La plus haute autorité sunnite du monde n'avait pas eu cette exigence, par conséquent je n'ai aucune raison de... Mais ce n'est pas grave, vous transmettrez au grand mufti ma considération mais je ne me voilerai pas », a alors lancé Marine Le Pen, qui faisait référence à sa rencontre avec le grand imam d’Al-Azhar Ahmed al-Tayyeb en mai 2015 au Caire.
« J'ai indiqué hier que je ne me voilerai pas. Ils n'ont pas annulé le rendez-vous. J'ai donc cru qu'ils accepteraient que je ne porte pas le voile. Je ne me voilerai pas. Ils ont cherché à m'imposer cela, à me mettre devant le fait accompli. On ne met pas devant le fait accompli », a déclaré aux journalistes Marine Le Pen, qui prône l'interdiction en France des signes religieux dans les rues.
Dar Al-Fatwa, la plus haute autorité sunnite au Liban présidée par le mufti, a assuré que « son bureau de presse avait informé la candidate à la présidentielle, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre », ajoutant dans un communiqué que « les responsables de Dar al-Fatwa ont été surpris par son refus de se conformer à cette règle bien connue ». L’institution a exprimé ses regrets « pour ce comportement inconvenant pour des réunions pareilles ».
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