Les Libanais encore présents dans le sud du pays sont menacés par des épidémies dues au manque d'eau potable, d'électricité et de carburant, si Israël poursuit ses attaques dans ce secteur, a prévenu vendredi un responsable de l'Onu.
Parallèlement, les convois d'approvisionnement des organisations internationales venant de Syrie ne peuvent plus parvenir au Liban après la destruction de ponts vendredi au nord de Beyrouth.
"Nous craignons des cas de dysenterie, de choléra, et d'autres épidémies", a déclaré Paul Sherlock, un conseiller du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (Unicef).
Les bombardements israéliens ont coupé les routes, détruit les infrastructures, et contraint à la fuite des dizaines de milliers d'habitants du Liban sud.
Mais des villageois sont restés bloqués chez eux, soit par peur de se déplacer ou parce qu'il sont trop pauvres ou trop faibles pour le faire.
"La situation devient désespérée. Si les pénuries se poursuivent nous allons être témoins de déclenchements d'épidémies", a déploré M. Sherlock.
"Les conditions les plus extrêmes sont dans le sud. Surtout dans les villages frontaliers où il y a encore des gens dans les caves depuis plus de deux semaines. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité, pas d'essence, et pas d'évacuation des déchets", a souligné le responsable de l'Unicef.
"Notre plus grande inquiétude est l'hygiène. Il fait chaud, et les gens ne peuvent pas se laver, ni même se laver les mains", a ajouté M. Sherlock.
"Les nouveaux nés boivent de l'eau tirée des rivières", a-t-il souligné.
"Il y a un besoin urgent d'aide, d'eau potable, de nourriture, de médicaments et de carburant. Ce que nous avons pu distribuer est une goutte dans l'océan", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas nous déplacer librement à cause des bombardements israéliens. Nous ne pouvons pas envoyer de convois sans la permission des Israéliens. Nous devons négocier tous nos déplacements. Il y a un vrai danger", a déploré M. Sherlock.
Vendredi, plusieurs organisations humanitaires ont déploré que des raids aériens israéliens coupent un "cordon ombilical" pour l'acheminement de l'aide humanitaire.
Parallèlement, les convois d'approvisionnement des organisations internationales venant de Syrie ne peuvent plus parvenir au Liban après la destruction de ponts vendredi au nord de Beyrouth.
"Nous craignons des cas de dysenterie, de choléra, et d'autres épidémies", a déclaré Paul Sherlock, un conseiller du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (Unicef).
Les bombardements israéliens ont coupé les routes, détruit les infrastructures, et contraint à la fuite des dizaines de milliers d'habitants du Liban sud.
Mais des villageois sont restés bloqués chez eux, soit par peur de se déplacer ou parce qu'il sont trop pauvres ou trop faibles pour le faire.
"La situation devient désespérée. Si les pénuries se poursuivent nous allons être témoins de déclenchements d'épidémies", a déploré M. Sherlock.
"Les conditions les plus extrêmes sont dans le sud. Surtout dans les villages frontaliers où il y a encore des gens dans les caves depuis plus de deux semaines. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité, pas d'essence, et pas d'évacuation des déchets", a souligné le responsable de l'Unicef.
"Notre plus grande inquiétude est l'hygiène. Il fait chaud, et les gens ne peuvent pas se laver, ni même se laver les mains", a ajouté M. Sherlock.
"Les nouveaux nés boivent de l'eau tirée des rivières", a-t-il souligné.
"Il y a un besoin urgent d'aide, d'eau potable, de nourriture, de médicaments et de carburant. Ce que nous avons pu distribuer est une goutte dans l'océan", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas nous déplacer librement à cause des bombardements israéliens. Nous ne pouvons pas envoyer de convois sans la permission des Israéliens. Nous devons négocier tous nos déplacements. Il y a un vrai danger", a déploré M. Sherlock.
Vendredi, plusieurs organisations humanitaires ont déploré que des raids aériens israéliens coupent un "cordon ombilical" pour l'acheminement de l'aide humanitaire.