La station balnéaire de Saint-Brevin-l'Océan, en Loire-Atlantique, doit accueillir dans les semaines à venir, environ 70 migrants en provenance de Calais, dans un centre de vacances. Dans la soirée du mardi 4 octobre, quatre coups de feu ont été tirés, endommageant les baies vitrées de deux bâtiments du centre. Une enquête de la gendarmerie est en cours mais aucune interpellation n'a eu lieu.
Le maire Yannick Haury a dénoncé l'acte, réagissant par communiqué : « Je condamne avec la plus grande force cet acte inadmissible (...) Je souhaite que tous les moyens soient mis en œuvre par la gendarmerie et la justice pour trouver les auteurs de ces faits graves et les traduire devant les tribunaux.»
Certains habitants de la commune reproche à la municipalité d'avoir accepté l'ouverture du centre d'accueil sans aucune concertation. Le 17 septembre dernier, environ 200 personnes ont manifesté contre l'arrivée de migrants. Mais dans le même temps, une contre-manifestation rassemblant tout autant de monde s'est tenue sans qu'il n'y ait d'incident notable selon la préfecture de Loire Atlantique.
Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, a déclaré avoir « besoin que tous les humanistes de ce pays, tous les progressistes, s'opposent, s'expriment pour dénoncer ces actions extrêmement racistes ». Elle a réaffirmé que l'objectif des 9 000 places dans des centres d'accueil et d'orientation sera atteint « parce qu'on ne peut pas accepter de laisser des gens à la rue dans la boue, alors qu'ils relèvent du droit d'asile ».
Le centre de vacances est la propriété de la CCAS, comité d'entreprise national d'EDF-GRDF qui s'est engagé, mercredi 5 octobre, à mettre à disposition 3 200 lits à travers la France pour aider les réfugiés.
Par communiqué, la CGT a « condamné avec la plus grande fermeté cette lâche tentative d'intimidation ». Le syndicat estime que « la décision unanime des membres du conseil d'administration de la CCAS, comme de nombreux autres comités d'entreprise, de participer, sous la responsabilité des services de l'Etat, à l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants fuyant les zones de guerre au péril de leur vie est un acte politique courageux digne des valeurs de solidarité, d'entraide et de paix portées par le mouvement syndical ».
Lire aussi :
Essonne : un centre d’accueil pour migrants incendié
3 000 places d’hébergement pour migrants en plus d’ici à l’automne
Le maire Yannick Haury a dénoncé l'acte, réagissant par communiqué : « Je condamne avec la plus grande force cet acte inadmissible (...) Je souhaite que tous les moyens soient mis en œuvre par la gendarmerie et la justice pour trouver les auteurs de ces faits graves et les traduire devant les tribunaux.»
Certains habitants de la commune reproche à la municipalité d'avoir accepté l'ouverture du centre d'accueil sans aucune concertation. Le 17 septembre dernier, environ 200 personnes ont manifesté contre l'arrivée de migrants. Mais dans le même temps, une contre-manifestation rassemblant tout autant de monde s'est tenue sans qu'il n'y ait d'incident notable selon la préfecture de Loire Atlantique.
Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, a déclaré avoir « besoin que tous les humanistes de ce pays, tous les progressistes, s'opposent, s'expriment pour dénoncer ces actions extrêmement racistes ». Elle a réaffirmé que l'objectif des 9 000 places dans des centres d'accueil et d'orientation sera atteint « parce qu'on ne peut pas accepter de laisser des gens à la rue dans la boue, alors qu'ils relèvent du droit d'asile ».
Le centre de vacances est la propriété de la CCAS, comité d'entreprise national d'EDF-GRDF qui s'est engagé, mercredi 5 octobre, à mettre à disposition 3 200 lits à travers la France pour aider les réfugiés.
Par communiqué, la CGT a « condamné avec la plus grande fermeté cette lâche tentative d'intimidation ». Le syndicat estime que « la décision unanime des membres du conseil d'administration de la CCAS, comme de nombreux autres comités d'entreprise, de participer, sous la responsabilité des services de l'Etat, à l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants fuyant les zones de guerre au péril de leur vie est un acte politique courageux digne des valeurs de solidarité, d'entraide et de paix portées par le mouvement syndical ».
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