Les affrontements en Lybie ont font grimper le prix du baril de pétrole. Vendredi 18 février, le Brent de la mer du Nord s’échangeait à 105,08 dollars, un record depuis le 25 septembre 2008. Et ce n’est pas fini. D’après la BBC, « le chef de la tribu Al-Zuwayya, très influente dans l'est de la Libye, a menacé hier (dimanche 20 février), pour la première fois de couper les approvisionnements pétroliers vers l'Occident dans les 24 heures si les autorités ne cessaient pas l'oppression des opposants ».
Des menaces qui ont de quoi inquiéter les marchés, la Lybie produisant environ 5 % de la production journalière de l’OPEP (Organisation des pays producteurs de pétrole). La contestation ne devrait pas se calmer, d’après une estimation de l’ONG Human Rights Watch, 233 personnes auraient déjà trouvé la mort depuis le début des affrontements mardi 15 février.
Le fils du colonel Kadhafi a tenté, lors d’une allocution télévisée dimanche 20 février, de calmer la situation. Il a accusé les médias d’exagérer la situation et les puissances étrangères d’organiser un complot contre son pays. Mais, aujourd’hui (lundi 21 février), c’est le ministre de l’intérieur et de la justice libyen, Moustafa Mohamed Aboud Al Djeleil qui fait parler de lui. Il vient de démissionner de son poste pour contester contre un « recours excessif à la violence contre les manifestants », d’après le journal libyen Kourina.
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