Sur le vif
Ce ne sont pas moins de 300 personnes qui se sont déplacées lundi 27 et mardi 28 février à Saint-Denis pour assister au colloque universitaire « Israël : un Etat d’apartheid ? ». Un succès pour le Collectif Palestine Paris 8, à l’initiative de cet évènement qui a connu de nombreux rebondissements.
Initialement prévu à l’université de Paris 8-Saint-Denis, le colloque s’est finalement tenu à la Bourse du Travail de Saint-Denis, à deux stations de métro plus loin, en raison de la fermeture administrative de la faculté. Une décision grave prise la veille par Pascal Binczak, prétextant que les risques de trouble à l'ordre public étaient trop grands. Comme attendu par les organisateurs, aucun débordement n'a été signalé et le colloque s'est évidemment bien passé.
Tout au long des deux journées, une quinzaine d’intervenants se sont succédé à la tribune afin de présenter la politique israélienne à l’égard des Palestiniens, aujourd’hui victimes de discriminations et de graves violations des droits de l’Homme, mais également d'expliquer la légalité et la légitimité de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) à l'heure où de nombreux militants sont poursuivis par la justice française pour avoir appelé au boycott des produits israéliens.
Le colloque s’est achevé sous les applaudissements du public mais les membres de l’association ne vont pas en rester puisqu'ils comptent bien déposer une plainte pour abus de pouvoir et ceci avec le soutien des universitaires, qui ont été plus de 500 à avoir signé la lettre ouverte contestant la décision de la direction de Paris 8, et des syndicats étudiants.
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Vers une sortie du colonialisme avec la Semaine anti-coloniale 2012
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Tout au long des deux journées, une quinzaine d’intervenants se sont succédé à la tribune afin de présenter la politique israélienne à l’égard des Palestiniens, aujourd’hui victimes de discriminations et de graves violations des droits de l’Homme, mais également d'expliquer la légalité et la légitimité de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) à l'heure où de nombreux militants sont poursuivis par la justice française pour avoir appelé au boycott des produits israéliens.
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