Sur le vif
Les résultats définitifs n'ont pas encore été dévoilés mais les Maliens savent désormais qui dirigera leur pays à l'issue du second tour de l'élection présidentielle qui s'est déroulé dimanche 11 août.
C'est Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui a été élu. Son adversaire, Soumaïla Cissé lui a adressé ses félicitations dans la soirée du lundi 12 août reconnaissant ainsi sa défaite. « Je suis allé le voir pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance pour le Mali », a fait savoir cet ancien ministre des Finances, qui a fait cette annonce alors que des estimations portant sur les deux tiers des bulletins dépouillés donnaient une très large avance à IBK.
L'élection de cet ancien Premier ministre âgé de 68 ans, qui s'est auparavant déjà présenté deux fois aux élections présidentielles, n'est pas vraiment une surprise car à l'issue du premier tour, il avait recueilli 39,79 % des voix contre 19,70 % pour son rival Soumaïla Cissé.
Aucun incident n'aura entaché ces élections qui marquent le retour d'un ordre constitutionnel perdu depuis un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012. « Il n'y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s'est déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme », a indiqué Louis Michel, chef de la mission d'observation de l'Union européenne, à l'issue du second tour.
Le taux de participation à ces élections a été fort. Mais à l'ambassade du Mali à Paris, où le vote était organisé, la tension était palpable. L'usage de fausses cartes d'électeurs a été constaté et beaucoup n'ont pas pu voter. Pourtant, même en France, la population malienne comptait participer en masse à un scrutin ayant pour objectif tourner la page sur les mois sombres qu'a connu le pays. C'est à présent à IBK que revient la tâche de redresser le Mali.
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Mali : un second tour programmée pour la présidentielle
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L'élection de cet ancien Premier ministre âgé de 68 ans, qui s'est auparavant déjà présenté deux fois aux élections présidentielles, n'est pas vraiment une surprise car à l'issue du premier tour, il avait recueilli 39,79 % des voix contre 19,70 % pour son rival Soumaïla Cissé.
Aucun incident n'aura entaché ces élections qui marquent le retour d'un ordre constitutionnel perdu depuis un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012. « Il n'y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s'est déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme », a indiqué Louis Michel, chef de la mission d'observation de l'Union européenne, à l'issue du second tour.
Le taux de participation à ces élections a été fort. Mais à l'ambassade du Mali à Paris, où le vote était organisé, la tension était palpable. L'usage de fausses cartes d'électeurs a été constaté et beaucoup n'ont pas pu voter. Pourtant, même en France, la population malienne comptait participer en masse à un scrutin ayant pour objectif tourner la page sur les mois sombres qu'a connu le pays. C'est à présent à IBK que revient la tâche de redresser le Mali.
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