Manuel Valls a été reçu, jeudi 26 juillet, au Maroc, par plusieurs membres du gouvernement marocain, par le chef du gouvernement Abdelillah Benkirane et par le roi Mohammed VI. L'occasion, pour lui, de faire des annonces témoignant d'une plus grande coopération en termes de sécurité et d'immigration entre la France et le Maroc.
Voulant rompre avec la politique menée par son prédécesseur Claude Guéant, il a annoncé que la France faciliterait l’octroi de visas aux ressortissants marocains. « On peut améliorer les choses en facilitant en termes administratifs les mobilités avec la réduction du nombre de documents exigés et en simplifiant les documents requis », a-t-il promis.
Concernant les naturalisations, le ministre a également exprimé son souhait de rendre les choses plus souples en indiquant avoir l'intention de réduire les principaux critères comme il l'avait déjà annoncé, il y a quelques jours.
L'immigration doit être traitée « de manière apaisée », a-t-il assuré, en ajoutant que « le temps de l’exploitation de l’islam à des fins électorales en France est terminé ». « Les autorités françaises souhaitent que les musulmans pratiquent leur religion dans l’esprit de sérénité et de respect des lois de la République », a-t-il insisté.
« Nous avons les mêmes défis, croire que l'émigration serait uniquement celle qui va de la rive sud de la Méditerranée à la rive nord serait une absurdité (…). Le Maroc fait face à des défis migratoires également », a-t-il aussi déclaré.
Mais derrière ce beau discours, les Marocains ne comptent pas se laisser séduire facilement. Des discussions ont ainsi porté sur la coopération policière et la lutte anti-drogue ; mais en ce qui concerne la gestion des flux migratoires, le Maroc « refuse de jouer le rôle de gendarme de l’Europe », a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Jugeant des dispositions « inappropriées », le pays n'a d'ailleurs pas « signé avec l'UE l'accord relatif à la circulation des personnes », a rappelé le ministre.
En 2010, 463 000 Marocains détenaient un titre de séjour en France et représentaient ainsi la deuxième communauté (hors Union européenne) après les Algériens.
Lire aussi :
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Manuel Valls reste ferme sur l'immigration
Naturalisations : les étrangers soumis à « Questions pour un champion »
Voulant rompre avec la politique menée par son prédécesseur Claude Guéant, il a annoncé que la France faciliterait l’octroi de visas aux ressortissants marocains. « On peut améliorer les choses en facilitant en termes administratifs les mobilités avec la réduction du nombre de documents exigés et en simplifiant les documents requis », a-t-il promis.
Concernant les naturalisations, le ministre a également exprimé son souhait de rendre les choses plus souples en indiquant avoir l'intention de réduire les principaux critères comme il l'avait déjà annoncé, il y a quelques jours.
L'immigration doit être traitée « de manière apaisée », a-t-il assuré, en ajoutant que « le temps de l’exploitation de l’islam à des fins électorales en France est terminé ». « Les autorités françaises souhaitent que les musulmans pratiquent leur religion dans l’esprit de sérénité et de respect des lois de la République », a-t-il insisté.
« Nous avons les mêmes défis, croire que l'émigration serait uniquement celle qui va de la rive sud de la Méditerranée à la rive nord serait une absurdité (…). Le Maroc fait face à des défis migratoires également », a-t-il aussi déclaré.
Mais derrière ce beau discours, les Marocains ne comptent pas se laisser séduire facilement. Des discussions ont ainsi porté sur la coopération policière et la lutte anti-drogue ; mais en ce qui concerne la gestion des flux migratoires, le Maroc « refuse de jouer le rôle de gendarme de l’Europe », a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Jugeant des dispositions « inappropriées », le pays n'a d'ailleurs pas « signé avec l'UE l'accord relatif à la circulation des personnes », a rappelé le ministre.
En 2010, 463 000 Marocains détenaient un titre de séjour en France et représentaient ainsi la deuxième communauté (hors Union européenne) après les Algériens.
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