Sur le vif
Marc Cheb Sun a décidé de quitter la direction de Respect Mag, a-t-on appris mardi 9 avril. Il n’est plus le directeur de la rédaction du magazine qu’il a fondé en 2004.
Ce trimestriel axé sur la diversité est un projet qui a mûri longtemps dans l’esprit de Marc Cheb Sun et qui a du faire face aux difficultés.
« Il y a quatorze ans, lorsque le projet Respect Mag est né, penser ce type de média en terme de nécessité sonnait, aux oreilles de beaucoup, comme une obscénité. Ni plus, ni moins. L’expression d'une France métissée qui respecte les différences et conjugue les ressemblances ? Le projet d'une République qui reconnaisse l'expression des minorités, de TOUTES les minorités, leur apport majeur à sa propre existence et son développement? La transmission d'une Histoire complexe dont nous sommes tous les héritiers ? Impensable », explique-t-il ainsi sur son site.
A force de persévérance, son magazine a pu voir le jour. « Aux côtés d'autres acteurs (associations, historiens...) Respect Mag a comblé un vide sur ces sujets révélateurs de l'état de la société française : le vide de l'espace médiatique », estime son fondateur.
« Aujourd'hui c'en est fini pour moi. Alors bye bye Respect. Nouvelle vie, nouveaux temps, nouvelle énergie », ajoute-t-il en précisant que de « nouvelles aventures médiatiques, créatives, littéraires » se poursuivent pour lui.
Il quitte Respect Mag après 36 numéros, le dernier « 100 % Juifs de France » étant sorti en kiosque en octobre 2012.
Lire aussi :
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Respect Mag et Terra Nova lancent leur appel pour une France métissée
Ce trimestriel axé sur la diversité est un projet qui a mûri longtemps dans l’esprit de Marc Cheb Sun et qui a du faire face aux difficultés.
« Il y a quatorze ans, lorsque le projet Respect Mag est né, penser ce type de média en terme de nécessité sonnait, aux oreilles de beaucoup, comme une obscénité. Ni plus, ni moins. L’expression d'une France métissée qui respecte les différences et conjugue les ressemblances ? Le projet d'une République qui reconnaisse l'expression des minorités, de TOUTES les minorités, leur apport majeur à sa propre existence et son développement? La transmission d'une Histoire complexe dont nous sommes tous les héritiers ? Impensable », explique-t-il ainsi sur son site.
A force de persévérance, son magazine a pu voir le jour. « Aux côtés d'autres acteurs (associations, historiens...) Respect Mag a comblé un vide sur ces sujets révélateurs de l'état de la société française : le vide de l'espace médiatique », estime son fondateur.
« Aujourd'hui c'en est fini pour moi. Alors bye bye Respect. Nouvelle vie, nouveaux temps, nouvelle énergie », ajoute-t-il en précisant que de « nouvelles aventures médiatiques, créatives, littéraires » se poursuivent pour lui.
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