La présentation en Conseil des ministres du projet de loi sur le mariage «pour tous» et l'adoption par les couples homosexuels est reportée au 7 novembre alors qu'elle était initialement prévue fin octobre. Le projet ne sera pas examiné par le Parlement avant la deuxième quinzaine de janvier 2013, selon la déclaration de Jean-Jacques Urvoas, président socialiste de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, jeudi 18 octobre.
Ce report s’explique par un besoin de débats et de concertation sur le sujet.
A cet effet, des auditions seront tenues à l’Assemblée Nationale. La droite, hostile au projet, s’en réjouit et prend les devants en recevant les responsables de quatre cultes de France à l’Assemblée, qui ont exprimé à nouveau leur réticence quant à ce projet de loi.
« Ce projet constitue un enjeu de civilisation de première magnitude » selon Mgr Philippe Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon. « Ce serait une injustice profonde, stupéfiante, que les citoyens n'aient pas droit à la parole ».
Egalement présent lors de la concertation, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, espère un débat pour « mieux informer » les citoyens et infléchir leur opinion. Il s'est pour sa part demandé s'il n'y avait pas, au nom de l'égalité revendiquée pour tous, « une confusion entre l'égalité et la similitude ».
Près de 1 700 maires et élus, aujourd'hui recensés ont signé une pétition pour réclamer l'abandon de la loi et, à défaut, l'inscription d'un « droit de retrait » autorisant les élus à ne pas célébrer ces mariages.
Reste à attendre le fruit des auditions à l’Assemblée Nationale pour connaître l’enthousiasme des Français quant à cet engagement de François Hollande lors de la campagne présidentielle.
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