Qui aurait cru que le port du voile pouvait poser problème au Maroc ? Une surprenante polémique est née dans le royaume chérifien ces derniers jours. Des journalistes marocaines voilées accusent les télévisions marocaines de discriminations en raison de leur apparence dans le cadre de leur profession.
La dernière journaliste en hijab vue sur une chaîne de télévision marocaine est Nadia Lyoubi. C’était sur la chaîne publique 2M à l’occasion de la victoire du parti islamiste Justice et développement (PJD) en novembre 2011. Pour la journaliste, il ne s’agit pas d’une « lutte personnelle, la discrimination à l’égard des journalistes voilées est bel et bien le combat d’un grand nombre de mes consœurs, à la télévision comme en presse écrite ».
« Notre ligue qui a longuement milité pour le dialogue civilisationnel et interreligieux, ne peut que condamner les discriminations basées sur le port du voile surtout s’il s’agit d’une journaliste qui vit dans un pays musulman », a estimé Anasse Mourid, président de la Ligue Internationale des Jeunes Journalistes (LIJJ), au site marocain Yabiladi.
Le Ministre de la communication, Mustapha Khalfi, a condamné cette discrimination religieuse. « Aucune discrimination et aucun jugement basé sur l’habit d’une journaliste ne doivent être émis implicitement ou explicitement à l’égard de celle-ci dans le milieu du travail ou lors de l’exercice de l’une de ses activités professionnelles », a déclaré le ministre. Les patrons de presse sont avertis.
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« Notre ligue qui a longuement milité pour le dialogue civilisationnel et interreligieux, ne peut que condamner les discriminations basées sur le port du voile surtout s’il s’agit d’une journaliste qui vit dans un pays musulman », a estimé Anasse Mourid, président de la Ligue Internationale des Jeunes Journalistes (LIJJ), au site marocain Yabiladi.
Le Ministre de la communication, Mustapha Khalfi, a condamné cette discrimination religieuse. « Aucune discrimination et aucun jugement basé sur l’habit d’une journaliste ne doivent être émis implicitement ou explicitement à l’égard de celle-ci dans le milieu du travail ou lors de l’exercice de l’une de ses activités professionnelles », a déclaré le ministre. Les patrons de presse sont avertis.
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