Pour calmer la colère de la rue suite à la grâce royale accordée à un pédophile espagnol multirécidiviste, le roi Mohammed VI a fait annuler, dimanche 4 août, la libération de ce prisonnier espagnol.
Au Maroc, l'annonce de la grâce d'un ressortissant espagnol coupable de 11 viols sur des mineurs âgés de 4 à 15 ans avait suscité un tollé. Vendredi, plusieurs milliers de manifestants s'étaient rassemblés devant le Parlement de Rabat pour protester contre cette décision. Plusieurs dizaines de personnes avaient alors été blessées dans des heurts avec la police. D'autres rassemblements étaient organisés dans d'autres villes du pays et également à Paris, devant l'ambassade du Maroc, samedi.
Face au scandale, le roi a fait marche arrière. Il déclare de pas avoir été mis au courant de la gravité des faits pour lesquels l'homme gracié avait été condamné et a exigé l'ouverture d'une enquête qui devra selon lui déterminer « les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération » du pédophile espagnol, a fait savoir le Palais royal.
L'annulation de sa grâce a été annoncée dimanche. Cette décision, « à caractère exceptionnel », est motivée par « la gravité des crimes commis et le respect du droit des victimes », ont indiqué les autorités.
Le pédophile condamné en septembre 2011 à 30 ans de réclusion a déjà quitté le pays pour l'Espagne, selon les médias marocains et espagnols. Rabat devrait donc demander à l’Espagne de lui remettre le délinquant sexuel.
Si la population marocaine a accueilli avec soulagement l’annulation de sa grâce, des explications des autorités sur cette faute sont encore attendues car le mal est fait, dans un pays où le combat contre la pédophilie demeure difficile à mener. De nouvelles manifestations sont prévues mardi 6 et mercredi 7 août à Casablanca et à Rabat.
Lire aussi :
Un pédophile gracié par le roi du Maroc, la controverse
Pédophilie : un hôtelier français dans le collimateur de la justice marocaine
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Face au scandale, le roi a fait marche arrière. Il déclare de pas avoir été mis au courant de la gravité des faits pour lesquels l'homme gracié avait été condamné et a exigé l'ouverture d'une enquête qui devra selon lui déterminer « les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération » du pédophile espagnol, a fait savoir le Palais royal.
L'annulation de sa grâce a été annoncée dimanche. Cette décision, « à caractère exceptionnel », est motivée par « la gravité des crimes commis et le respect du droit des victimes », ont indiqué les autorités.
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Si la population marocaine a accueilli avec soulagement l’annulation de sa grâce, des explications des autorités sur cette faute sont encore attendues car le mal est fait, dans un pays où le combat contre la pédophilie demeure difficile à mener. De nouvelles manifestations sont prévues mardi 6 et mercredi 7 août à Casablanca et à Rabat.
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