Sur le vif
Le roi Mohammed VI du Maroc a nommé Premier ministre Abdelilah Benkirane, le chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), vainqueur des élections législatives. M. Benkirane a été reçu mardi 29 novembre à Midelt, dans le centre du pays, par le souverain.
Le PJD, premier parti d'opposition au gouvernement qui a obtenu 107 sièges aux élections législatives anticipées du vendredi 25 novembre, va pour la première fois diriger un gouvernement de coalition.
S'il a cédé des pouvoirs constitutionnels en renforçant les pouvoirs du Premier ministre, Mohamed VI reste toutefois le maître du jeu politique. « C'est aussi une victoire politique pour le palais royal » qui, à travers la nouvelle constitution qu'il a fait adopter par référendum en juillet dernier, permet toujours au roi de désigner le Premier ministre, déclare à l'AFP, Khadija Mohsen-Finan, chercheuse spécialiste du Maghreb, même s’il doit le choisir au sein du parti arrivé en tête des élections. Il a également su imposer son propre calendrier de réformes.
Jusqu'à récemment, le PJD était considéré avec méfiance par le roi et l'élite politique mais le monarque a dû prendre en compte les soulèvements populaires qui ont ébranlé le monde arabe et la contestation animé par les jeunes du Mouvement du 20 février, des islamistes radicaux et des partis de gauche.
Lire aussi :
L’Egypte au bord de l’explosion à l’approche des législatives
Maroc : la réforme sans les élites – ordre politique et désordre idéologique
Tunisie : un gouvernement de coalition en vue
Référendum marocain : des personnalités s'expriment sur la nouvelle Constitution
Le PJD, premier parti d'opposition au gouvernement qui a obtenu 107 sièges aux élections législatives anticipées du vendredi 25 novembre, va pour la première fois diriger un gouvernement de coalition.
S'il a cédé des pouvoirs constitutionnels en renforçant les pouvoirs du Premier ministre, Mohamed VI reste toutefois le maître du jeu politique. « C'est aussi une victoire politique pour le palais royal » qui, à travers la nouvelle constitution qu'il a fait adopter par référendum en juillet dernier, permet toujours au roi de désigner le Premier ministre, déclare à l'AFP, Khadija Mohsen-Finan, chercheuse spécialiste du Maghreb, même s’il doit le choisir au sein du parti arrivé en tête des élections. Il a également su imposer son propre calendrier de réformes.
Jusqu'à récemment, le PJD était considéré avec méfiance par le roi et l'élite politique mais le monarque a dû prendre en compte les soulèvements populaires qui ont ébranlé le monde arabe et la contestation animé par les jeunes du Mouvement du 20 février, des islamistes radicaux et des partis de gauche.
Lire aussi :
L’Egypte au bord de l’explosion à l’approche des législatives
Maroc : la réforme sans les élites – ordre politique et désordre idéologique
Tunisie : un gouvernement de coalition en vue
Référendum marocain : des personnalités s'expriment sur la nouvelle Constitution
Qui sommes-nous ?
