Bisbilles sur le projet de la future Grande Mosquée de Marseille, dont la première pierre a été posée au mois de mai dernier. Depuis, le projet avance à pas d'escargot.
Dernier rebondissement en date, l'annonce d'Alger, qui a décidé de geler sa participation financière, par la voix du nouveau secrétaire d'État algérien chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benattallah, en visite la semaine dernière à Marseille.
En cause, le changement de direction de l'association « La Mosquée de Marseille ». Abdherramane Ghoul, l'ex-secrétaire général et désormais président élu de l'association, ne plaît pas aux autorités algériennes. Les partisans de son opposant, le président sortant Nourredine Cheikh, ont crié au complot et remettent en cause le résultat du scrutin. « Le travail de lobbying en direction de l'Algérie a porté ses fruits », s'est réjouit le Collectif des associations algériennes et franco-algériennes de Marseille.
L'Algérie qui veut avoir mainmise sur la future Grande Mosquée de Marseille ? Il semblerait que oui, malgré la volonté du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, de s'opposer à l'ingérence de pays étrangers dans l'islam français. Il a d'ailleurs fixé à 20 % le seuil participatif des pays musulmans sur la somme de 22 millions d'euros, qui correspond au coût total du projet. « Les élections au sein de l'association se sont déroulées de façon démocratique », proteste M. Ghoul. « Ce qu'on demande à l'Algérie, comme aux autres pays, c'est de participer sans condition, et pas de gérer. »
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