Les réactions d'indignation sont unanimes. L’agression à la machette d'un enseignant de confession juive, qui s'est produit lundi 11 janvier vers 9h, près de la mairie du 9e arrondissement de Marseille, a été largement condamné. Selon le journal La Provence, la victime, qui se rendait alors à l’Institut franco-hébraïque de La Source, a été touchée au dos et à la main et doit vraisemblablement la vie sauve à sa Torah avec laquelle il s’est protégé.
L'auteur de cette attaque est un lycéen de 16 ans qui aurait affirmé lors de son interpellation avoir agi « au nom d’Allah » et du groupe État islamique, selon le procureur Brice Robin. Il a affirmé que l'adolescent s’en est pris verbalement à l’armée française qui « garde les juifs » et que son profil « semble être celui d'une personne radicalisée via Internet ».
Le jeune homme est inconnu des services de police et ne présenterait aucun trouble psychologique. Il évolue même « dans un milieu tout à fait normal et classique, et, en plus, il a de bonnes notes au lycée », a fait savoir le procureur. « On sent bien que c'est quelqu'un qui ne maîtrise pas complètement les fondements de l'islam », a fait part Yannick Bloin, directeur adjoint de la sécurité publique. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’affaire et une enquête a été ouverte pour « tentative d'assassinat aggravée en raison de l'appartenance à une religion et en relation avec une entreprise terroriste ».
L'agression a été fermement dénoncée jusqu'au plus haut sommet de l'Etat. Le président François Hollande a dénoncé « une agression antisémite commise par un jeune homme dont les motivations ne laissent hélas aucun doute ». Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a exprimé dans un communiqué « sa totale solidarité avec la victime de cette agression et avec sa famille ».
Comment ce jeune homme en est-il arrivé là ? L'enquête le déterminera, de nombreuses questions restent encore en suspens. Le lycéen est toujours, depuis lundi, en garde en vue, qui fut prolongée de 24h.
Lire aussi :
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La lutte contre l'antisémitisme, au centre des attentions politiques
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Le jeune homme est inconnu des services de police et ne présenterait aucun trouble psychologique. Il évolue même « dans un milieu tout à fait normal et classique, et, en plus, il a de bonnes notes au lycée », a fait savoir le procureur. « On sent bien que c'est quelqu'un qui ne maîtrise pas complètement les fondements de l'islam », a fait part Yannick Bloin, directeur adjoint de la sécurité publique. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’affaire et une enquête a été ouverte pour « tentative d'assassinat aggravée en raison de l'appartenance à une religion et en relation avec une entreprise terroriste ».
L'agression a été fermement dénoncée jusqu'au plus haut sommet de l'Etat. Le président François Hollande a dénoncé « une agression antisémite commise par un jeune homme dont les motivations ne laissent hélas aucun doute ». Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a exprimé dans un communiqué « sa totale solidarité avec la victime de cette agression et avec sa famille ».
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