Le procès d’un couple à l'origine d’une profanation sur une mosquée de Mayotte, qui devait se tenir mercredi 26 février, a été reporté au 2 avril prochain car leur avocat n’était physiquement pas en mesure d’assurer leur défense.
Ce dernier a été dernièrement victime d’un accident. « Le tribunal et le ministère public ne peuvent que prendre acte de cet état de fait. Avec l’accord des avocats des parties civiles et de l’autre personne poursuivie, et en concertation avec ceux-ci, il a été décidé de renvoyer l’examen de cette affaire à l’audience correctionnelle du 2 avril 2014 à 8 heures », a indiqué le procureur de la République, Joël Garrigue, dans un communiqué.
Les deux prévenus, un gendarme et son épouse, avaient déposé, la nuit du Nouvel an, une tête de porc devant la mosquée de Dzaoudzi Labattoir, à Petite-Terre. Ils sont poursuivis pour « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion ». L’épouse d’un militaire métropolitain est également poursuivie pour complicité pour leur avoir fourni la tête de l’animal. Au cours de leur garde à vue, Ils ont avoué les faits et expliqué avoir agi sous l’effet de l’alcool, après un pari.
A la découverte de cette profanation le 1er janvier, la communauté musulmane, majoritaire dans ce département français, avait été profondément choquée. Une délégation de représentants musulmans de l’île a même fait le voyage jusqu’en métropole pour faire part de leur indignation au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, et au ministre de l’Intérieur chargé des Cultes, Manuel Valls.
Estimant que cette profanation est une « agression préméditée contre l’islam », les dignitaires musulmans mahorais attendent un verdict exemplaire. Avec le renvoi du procès, ils devront encore patienter.
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Ce dernier a été dernièrement victime d’un accident. « Le tribunal et le ministère public ne peuvent que prendre acte de cet état de fait. Avec l’accord des avocats des parties civiles et de l’autre personne poursuivie, et en concertation avec ceux-ci, il a été décidé de renvoyer l’examen de cette affaire à l’audience correctionnelle du 2 avril 2014 à 8 heures », a indiqué le procureur de la République, Joël Garrigue, dans un communiqué.
Les deux prévenus, un gendarme et son épouse, avaient déposé, la nuit du Nouvel an, une tête de porc devant la mosquée de Dzaoudzi Labattoir, à Petite-Terre. Ils sont poursuivis pour « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion ». L’épouse d’un militaire métropolitain est également poursuivie pour complicité pour leur avoir fourni la tête de l’animal. Au cours de leur garde à vue, Ils ont avoué les faits et expliqué avoir agi sous l’effet de l’alcool, après un pari.
A la découverte de cette profanation le 1er janvier, la communauté musulmane, majoritaire dans ce département français, avait été profondément choquée. Une délégation de représentants musulmans de l’île a même fait le voyage jusqu’en métropole pour faire part de leur indignation au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, et au ministre de l’Intérieur chargé des Cultes, Manuel Valls.
Estimant que cette profanation est une « agression préméditée contre l’islam », les dignitaires musulmans mahorais attendent un verdict exemplaire. Avec le renvoi du procès, ils devront encore patienter.
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