Mohamed al-Megaryef, qui était dirigeant du Front de salut national libyen, une formation politique à l'étranger qui regroupait les opposants en exil au dictateur Mouammar Kadhafi, a gagné avec 113 voix contre 85 pour Ali Zidane, un membre indépendant aux tendances libérales.
Né en 1940 à Benghazi (est), M. Megaryef, qui prône un islam modéré, avait été élu membre du CGN sous la bannière de sa formation rebaptisée Parti du front national. Diplômé en économie et titulaire d'un doctorat en finances de Grande-Bretagne, M. Megaryef avait occupé des postes de responsabilité sous le régime de Mouammar Kadhafi dans les années 1970. En 1980, il avait démissionné de son poste d'ambassadeur de Libye en Inde, pour rejoindre l'opposition en exil et fonder avec d'autres dissidents le Front de salut national libyen.
Un membre du PJC (Parti de la justice et et de la construction) qui a requis l'anonymat a estimé que l'élection de M. Megaryef était « une victoire pour les islamistes » mais un membre indépendant a expliqué que plusieurs membres avaient choisi le président sur la base de considérations géographiques et non religieuses ou politiques. Le président de la nouvelle Assemblée nationale est en effet originaire de la seconde ville de Libye, Benghazi, berceau du soulèvement de l'an dernier.
Lire aussi :
Elections en Lybie : la première position attribuée aux libéraux
Les partis religieux interdits en Libye
Né en 1940 à Benghazi (est), M. Megaryef, qui prône un islam modéré, avait été élu membre du CGN sous la bannière de sa formation rebaptisée Parti du front national. Diplômé en économie et titulaire d'un doctorat en finances de Grande-Bretagne, M. Megaryef avait occupé des postes de responsabilité sous le régime de Mouammar Kadhafi dans les années 1970. En 1980, il avait démissionné de son poste d'ambassadeur de Libye en Inde, pour rejoindre l'opposition en exil et fonder avec d'autres dissidents le Front de salut national libyen.
Un membre du PJC (Parti de la justice et et de la construction) qui a requis l'anonymat a estimé que l'élection de M. Megaryef était « une victoire pour les islamistes » mais un membre indépendant a expliqué que plusieurs membres avaient choisi le président sur la base de considérations géographiques et non religieuses ou politiques. Le président de la nouvelle Assemblée nationale est en effet originaire de la seconde ville de Libye, Benghazi, berceau du soulèvement de l'an dernier.
Lire aussi :
Elections en Lybie : la première position attribuée aux libéraux
Les partis religieux interdits en Libye