Mohammed Moussaoui, 44 ans, vice-président du Rassemblement des musulmans de France (RMF), a été élu dimanche président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a annoncé le ministère de l'Intérieur chargé des Cultes. Marocain d'origine, cet homme de consensus est agrégé de mathématiques, maître de conférences à l'université d'Avignon va remplacer le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, qui ne se représentait pas. Le mathématicien est un habitué du CFCM puisqu'il siège à son conseil d'administration depuis sa création en 2003.
Il était le seul candidat à cette élection, pour laquelle la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie lui a adressé ses "sincères félicitations", soulignant qu'il a "su rassembler l'ensemble des sensibilités de l'islam" autour de lui. Les diverses composantes du CFCM, après des négociations serrées, s'étaient entendues sur sa seule candidature et doivent maintenant constituer le bureau exécutif, dont la liste devrait être annoncée dans l'après-midi.
"Il importe que désormais le CFCM se consacre effectivement aux grandes questions intéressant l'exercice du culte. La gestion effective et concrète des grands dossiers intéressant le culte musulman, qu'il s'agisse du pèlerinage, de la viande hallal, des constructions de mosquées, est en effet de nature à fédérer tous nos compatriotes musulmans", a communiqué la ministre qui doit recevoir mercredi le nouveau président du CFCM. "Vous savez pouvoir compter sur mon appui pour défendre votre droit à exprimer votre foi dans le cadre de la législation républicaine".
Mohammed Moussaoui, toujours vice-président du RMF, a expliqué dimanche vouloir "opérer un certain nombre de changements et d'ajustements", pour assurer "une bonne gouvernance", précisant que "les fédérations et les grandes mosquées sont représentées" au bureau exécutif du CFCM. Seule la FNMF (Fédération nationale des musulmans de France) a "refusé d'accepter le poste" qui lui était proposé au sein du bureau mais "nous espérons une évolution dans les jours à venir", a-t-il déclaré, souhaitant aussi que "le conseil d'administration se réunisse le plus tôt possible". La liste d'union a remporté dimanche 39 voix pour un total de 54 votants, 58 inscrits et 7 blancs et nuls.
Il était le seul candidat à cette élection, pour laquelle la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie lui a adressé ses "sincères félicitations", soulignant qu'il a "su rassembler l'ensemble des sensibilités de l'islam" autour de lui. Les diverses composantes du CFCM, après des négociations serrées, s'étaient entendues sur sa seule candidature et doivent maintenant constituer le bureau exécutif, dont la liste devrait être annoncée dans l'après-midi.
"Il importe que désormais le CFCM se consacre effectivement aux grandes questions intéressant l'exercice du culte. La gestion effective et concrète des grands dossiers intéressant le culte musulman, qu'il s'agisse du pèlerinage, de la viande hallal, des constructions de mosquées, est en effet de nature à fédérer tous nos compatriotes musulmans", a communiqué la ministre qui doit recevoir mercredi le nouveau président du CFCM. "Vous savez pouvoir compter sur mon appui pour défendre votre droit à exprimer votre foi dans le cadre de la législation républicaine".
Mohammed Moussaoui, toujours vice-président du RMF, a expliqué dimanche vouloir "opérer un certain nombre de changements et d'ajustements", pour assurer "une bonne gouvernance", précisant que "les fédérations et les grandes mosquées sont représentées" au bureau exécutif du CFCM. Seule la FNMF (Fédération nationale des musulmans de France) a "refusé d'accepter le poste" qui lui était proposé au sein du bureau mais "nous espérons une évolution dans les jours à venir", a-t-il déclaré, souhaitant aussi que "le conseil d'administration se réunisse le plus tôt possible". La liste d'union a remporté dimanche 39 voix pour un total de 54 votants, 58 inscrits et 7 blancs et nuls.