Moncef Marzouki, figure historique de l’opposition contre Ben Ali, a été élu mardi 13 décembre à la présidence de la Tunisie. Un mois et demi après les premières élections libres du 23 octobre, le leader du Congrès pour la République (CPR), un médecin de profession âgé de 66 ans qui présente l’image d’un homme intègre, a prêté serment devant les élus de l'Assemblée constituante.
Ce choix est le fruit d’un compromis politique entre le parti d’Ennahdha, vainqueurs des élections, le parti Ettakatol, qui s’est vu confier la présidence de l’Assemblée constituante en la personne de Mustapha Ben Jaafar, et le CPR de M. Marzouki. Tous devront remettre sur pied le pays, en proie à une crise économique et sociale depuis janvier dernier.
Le numéro deux d’Ennahda Hamadi Jebali a été officiellement chargé, mercredi 14 décembre, de former le gouvernement tunisien et a promis de constituer rapidement une équipe « au service du peuple ».
Actuel secrétaire général d'Ennahda, M. Jebali, 62 ans, a passé 15 ans dans les prisons sous le régime de Ben Ali pour « appartenance à une organisation illégale et complot ». Changement d’horizon pour lui désormais : il dispose d’un délai de 21 jours maximum pour soumettre son équipe au président de la République. Il devra ensuite le soumettre à l’Assemblée constituante afin d’obtenir sa confiance, condition pour que le gouvernement prenne ses fonctions.
Les principaux ministères régaliens de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères devraient revenir sans surprise à Ennahdha. Les ministères des Finances, des Affaires sociales, du Tourisme et du Commerce, pourraient être attribués à Ettakatol. Quant à ceux de la Culture, de l'Enseignement, de la Jeunesse et des Sports, ils pourraient être dirigés par le CPR. Une redistribution des pouvoirs qui illustrerait les résultats du 23 octobre.
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