Sur le vif
La mosquée gérée par l'ACMM à Montfermeil (Seine-Saint-Denis).
C’est un énième épisode qui intervient dans le bras de fer opposant le maire de Montfermeil Xavier Lemoine et l’Association cultuelle des musulmans de Montfermeil (ACMM). L’ACMM a été contrainte cette semaine de détruire l’escalier d’accès à la salle des femmes, qui ne peuvent plus se rendre à la mosquée depuis le 24 décembre.
Cette décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale organisée le 16 décembre lors de laquelle l’ACMM a convenu d’attendre la décision du juge de l’exécution concernant l’interdiction ou non de la réception du public dans le pavillon transformé depuis 2002 en lieu de culte. Le verdict, attendu pour le 18 janvier 2017 au tribunal de Bobigny, fait suite à une demande maintes fois formulée par le maire qui réclame de longue date une fermeture de la mosquée pour des raisons de sécurité.
L'ACMM, qui dénonce un « acharnement » induisant « une inégalité de traitement concernant la pratique du culte musulman sur sa commune ». fait face à deux assignations qui ont « pour but le paiement d’astreintes très lourdes, la fermeture de notre mosquée provisoire et de mettre en péril la construction de la nouvelle mosquée », explique-t-elle dans un communiqué.
Les responsables de la mosquée, en charge de la construction d'un lieu de culte plus adapté,, ont lancé une pétition sur la plateforme Change pour inciter les fidèles à s’opposer à la fermeture de leur lieu de culte, « parce que prier n’est pas un combat mais un droit fondamental de notre République ». Près de 1 000 personnes l’ont déjà signé à ce jour. Les fidèles devront attendre le 18 janvier pour savoir s'ils pourront continuer à prier dans leur mosquée.
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Cette décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale organisée le 16 décembre lors de laquelle l’ACMM a convenu d’attendre la décision du juge de l’exécution concernant l’interdiction ou non de la réception du public dans le pavillon transformé depuis 2002 en lieu de culte. Le verdict, attendu pour le 18 janvier 2017 au tribunal de Bobigny, fait suite à une demande maintes fois formulée par le maire qui réclame de longue date une fermeture de la mosquée pour des raisons de sécurité.
L'ACMM, qui dénonce un « acharnement » induisant « une inégalité de traitement concernant la pratique du culte musulman sur sa commune ». fait face à deux assignations qui ont « pour but le paiement d’astreintes très lourdes, la fermeture de notre mosquée provisoire et de mettre en péril la construction de la nouvelle mosquée », explique-t-elle dans un communiqué.
Les responsables de la mosquée, en charge de la construction d'un lieu de culte plus adapté,, ont lancé une pétition sur la plateforme Change pour inciter les fidèles à s’opposer à la fermeture de leur lieu de culte, « parce que prier n’est pas un combat mais un droit fondamental de notre République ». Près de 1 000 personnes l’ont déjà signé à ce jour. Les fidèles devront attendre le 18 janvier pour savoir s'ils pourront continuer à prier dans leur mosquée.
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